Résultats 1-20 de 240 pour XVIIIe siècle

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révolution industrielle

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Locomotive à vapeur
Locomotive à vapeur

Résumé du dossier

Plus qu’une époque, on désigne par « révolution industrielle » un ensemble de phénomènes qui ont accompagné, à partir de xviiie siècle, la transformation du monde moderne par le développement du capitalisme, de la technique, de la production et des communications. On distingue chronologiquement une première phase, qui repose essentiellement sur la mécanisation, née de progrès techniques déterminants dans les industries textile, minière et métallurgique (machine à vapeur, mécanisation de la filature et du tissage, extraction du charbon et utilisation du coke) ; elle a profité aussi de la généralisation du crédit. Apparue en Grande-Bretagne, à la fin du xviiie siècle, cette première période s’est traduite par un dynamisme industriel et commercial, accompagné d’une forte hausse de la population urbaine. La période suivante est liée (vers les années 1880) à l’utilisation de nouvelles énergies (pétrole, gaz, électricité) et à des inventions majeures (moteur à explosion, éclairage électrique, téléphone, etc.). La dernière période (seconde partie du xxe siècle) procède principalement des applications de la physique quantique, de l’électronique, de l’informatique et du développement des communications. Pendant la première période, l’essor industriel s’est fait d’abord par une exploitation d’une classe ouvrière dont les conditions de travail et de vie ne se sont améliorées que progressivement, au fil de son organisation et de ses luttes émancipatrices. La deuxième période coïncide avec l’impérialisme colonial. La troisième période de développement industriel a surtout concerné les États-Unis, le Japon et l’Europe (la « triade »), avant que ne se fasse jour la mondialisation, et que Chine, Inde et autres pays émergents ne les rejoignent.

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Révolution française

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Ouverture des états généraux à Versailles, le 5 mai 1789
Ouverture des états généraux à Versailles, le 5 mai 1789

Résumé du dossier

À la fin du xviiie siècle, la bourgeoisie, dont le rôle économique s’est accru, aspire au pouvoir. Les idées des Lumières (Rousseau, Voltaire), qui combattent l’absolutisme, se propagent et la Constitution américaine fait souffler un vent de liberté sur l’Europe. À la même époque, la France connaît une crise économique grave demandant une réforme fiscale. La convocation des États généraux de 1789 est nécessaire. Réunis le 5 mai, ils se proclament Assemblée nationale constituante. Une monarchie constitutionnelle est instaurée, tandis que sont abolis les privilèges et qu’est proclamée la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. En 1791, le roi Louis XVI s’enfuit mais est arrêté à Varenne. L’Assemblée législative élue en 1791 adopte un certain nombre de décrets auxquels le roi s’oppose par son droit de veto (Constitution civile du clergé,…). Finalement, une insurrection renverse la royauté : la république est proclamée (20 septembre 1792) ; le roi est jugé et exécuté (21 janvier 1793). La période qui suit, dite « de la Terreur », voit s’opposer, au sein de la → Convention, nouvelle assemblée, et du Comité de Salut public, Girondins (droite de la Convention) et Montagnards (gauche). Son action permet de contenir l’ennemi (victoires de Fleurus,…) et de juguler les insurrections intérieures (Vendée). Avec les chutes successives des Girondins, des Hébertistes, de Danton et ses amis, et de Robespierre, la Terreur prend fin et le Directoire est instauré (26 octobre 1795). Pendant cette période, la vie politique est marquée par de nombreux succès militaires, qui donnent au général Bonaparte l’occasion de se faire connaître. Par le coup d’État du 18 Brumaire et la mise en place du Consulat, celui-ci sonnera le glas de la révolution.

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évolution

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Buffon
Buffon

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Jusqu’au xixe siècle, la conception dominante en biologie est celle d’une création originelle des espèces conforme au mythe biblique. Les premières bases évolutionnistes sont posées à la fin du xviiie par Buffon. Au début du xixe siècle, Jean-Baptiste Lamarck élabore une première théorie de l’évolution fondée sur l’hérédité des caractères acquis, mais c’est Charles Darwin qui apporte une contribution fondamentale à la compréhension des mécanismes évolutifs avec son ouvrage de De l’origine des espèces... Il y explique l’évolution par le jeu de la sélection naturelle opérant sur les variations dues au hasard. Pour lui, les variations sont de faible ampleur et leur accumulation progressive est responsable de l’évolution. Cinquante ans plus tard, Hugo de Vries avance une conception nouvelle (mutationnisme) de l’évolution, dans le cadre de laquelle la sélection se ferait par saut brusque. La découverte des lois de Gregor Mendel sur l’hérédité a permis de reformuler la théorie de Darwin (néodarwinisme) en donnant une explication quant à l’apparition et à la transmission héréditaires des variations spontanées observées dans les populations naturelles. De même, à la fin du xxe siècle, s’élabore une théorie (néomutationnisme) qui, sans contredire le darwinisme, tend à réduire l’importance de la sélection naturelle. Dans la théorie de Kimura Motoo, dite « neutraliste », les mutations génétiques s’avèrent neutres vis-à-vis d’elle. C’est en se maintenant aux cours des générations que celles-là constituent un facteur d’évolution. Cent cinquante ans après Darwin, les thèses qui s’opposèrent à lui (créationnisme) ont encore des partisans, qui agissent en groupes de pression.