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écosystème

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Environnement, Conférence de Rio, 1992
Environnement, Conférence de Rio, 1992

Résumé du dossier

On appelle écosystème un ensemble d’êtres vivants (biocénose) et d’éléments non vivants aux interactions nombreuses d’un milieu naturel (biotope). L’ensemble des écosystèmes terrestres constitue la biosphère. Chaque milieu correspondant à un écosystème met en relation une communauté d’espèces vivantes et des conditions physiques particulières. On distingue ainsi deux grandes composantes : les végétaux et les animaux d’une part, les minéraux, l’air, l’eau et les traces d’aménagements humains. Dans les écosystèmes, les êtres vivants établissent entre eux des relations alimentaires, appelées « chaînes alimentaires » et organisées en réseaux. Par la reproduction, animaux et végétaux peuplent les milieux. Chez les végétaux, graines et spores permettent la conquête de nouveaux milieux, dont l’envahissement se fait par des stolons, des rhizomes ou des bulbes. Chez les animaux le peuplement des nouveaux milieux se fait par les déplacements des adultes ou des larves. Les écosystèmes sont menacés par l’action parfois dévastatrice de l’homme sur son environnement (introduction d’espèces exogènes, prélèvements excessifs [pratique à outrance de la chasse, surpêche], dégradation des biotopes [pollution, réchauffement climatique]). La disparition ou la dégradation d’un élément propre à un écosystème, qui constitue un des maillons de sa chaîne alimentaire, conduit à un déséquilibre écologique et à terme à l'élimination de l’ensemble de la biocénose. La biodiversité s’en trouve ensuite menacée et les animaux et végétaux, qui fournissent à l’homme des aliments, des matières premières, des médicaments risquent de disparaître, ce qui peut le mettre lui-même en péril.

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littérature

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Victor HugoX
Victor HugoX

Résumé du dossier

Art de tracer des lettres à l’origine, ensemble du savoir livresque et culture du lettré (« on a de la littérature »), la littérature prend un nouveau sens à la fin du xviiie s., où elle désigne la production des écrivains en un lieu et à une époque donnés (« on fait ou on étudie de la littérature »). La littérature en tant que l’activité autonome de l’écrivain qui s’incarne dans un livre est une acception récente. Ignorant l’écriture, les premières civilisations ont transmis oralement leur patrimoine culturel et émotionnel, et, avant d’être le fait d’un individu solitaire, la littérature a été un chant mémoriel des traditions de la communauté : les contes, les récits sont la mémoire d’un groupe, voire le répertoire sacré des règles d’un peuple. En devenant ce qu’elle est de nos jours, elle s’accompagne d’une évolution des genres (de l’épopée au roman, de l’éloquence au lyrisme). Au fur et à mesure de la constitution d’aires culturelles s’élaborent des thèmes spécifiques et la pratique de formes privilégiées. La fixation de la littérature par l’écrit et la diffusion du livre bouleversent les rapports de l’écrivain avec son public et de l’écrivain avec la tradition. Si la littérature s’interroge de nos jours sur sa finalité et ses méthodes, elle paraît de plus en plus être un lieu de passage privilégié entre les grandes aires culturelles. L’extension du champ de la communication grâce à l’Internet et l’ouverture des frontières qu’elle induit génèrent deux mouvements contradictoires : une transformation des regards sur l’extérieur mais aussi un repli sur ses racines.