De la naissance de Dolly, premier mammifère cloné à partir d’une cellule adulte, aux hypothèses de clonage humain, les lois de bioéthique ont du s’adapter aux nouveaux horizons ouverts par la recherche.
Journal de l'année Édition 1998
Elle est née, la brebis clonée ! La nouvelle a éclaté en février 1997 et a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans le ciel de la biologie. Dans le monde entier, les médias en ont fait leurs choux gras des semaines durant, les comités d'éthique l'ont retournée en tous sens dans le monde entier. Devant tant de tapage, l'opinion publique s'est émue. Puis tout est rentré dans l'ordre. La recherche continue.
Journal de l'année Édition 1999
Le clonage humain Annoncée en février 1997, la naissance de Dolly, premier mammifère cloné à partir d'une cellule adulte, provoqua une onde de choc planétaire. Chefs d'État, Vatican, comités d'éthique, les voix les plus diverses s'élevèrent pour empêcher que cette pratique ne soit appliquée à l'homme. Moins de deux ans plus tard, le ton avait singulièrement changé, et on commençait à envisager, moyennant surveillance, le recours ponctuel au clonage humain. Même si le taux de réussite de cette technique reste extrêmement bas, la reproduction à l'identique d'êtres humains, pratiquée au cas par cas et au prix fort, est bel et bien imaginable. Les objectifs de ceux qui estiment raisonnable de franchir ce « point de non-retour » sont de deux ordres : constituer des banques d'organes compatibles avec leurs receveurs et pallier certaines formes de stérilité.
Journal de l'année Édition 2001
Le « oui » de Jospin au clonage thérapeutique Cette décision fait partie d'un ensemble de modifications des lois de bioéthique de 1994. Prévues dès l'origine pour être effectuées dans un délai de cinq ans, ces révisions font suite à un rapport du Conseil d'État. En raison de la rapidité des avancées scientifiques et de l'évolution de la société, le gouvernement se devait de faire évoluer les lois dans des domaines aussi pointus de la biologie humaine que la procréation assistée, le don d'organes et la recherche sur l'embryon. Seul le clonage reproductif humain reste interdit.