Journal de l'année 1er juillet - 31 décembre 1982 1982Éd. 1982

C'est un petit roman qui se présente comme la recherche d'un livre dans les bibliothèques, les bouquineries, avec des péripéties qui nous tiennent en haleine, mais surtout ce livre ou ce manuscrit est la traduction copte d'un traité laissé par Simon le Magicien, le rival du Christ, dont l'admirable doctrine, la gnose, était une autre vision du monde, du mal et du salut, et c'est peut-être Simon lui-même qui, par magie, conduit ce court livre qui nous apporte de la clarté et peut-être de l'espoir...

Querelle autour de Montherlant sans masque

Pierre Sipriot, dix ans après le suicide de Montherlant, publie une biographie de l'auteur Montherlant sans masque (il obtient la bourse Goncourt de la biographie le 14 septembre) à partir de correspondances et de textes inédits. L'éditeur Claude Gallimard demande en justice l'interdiction de cet ouvrage se fondant sur le testament spirituel de l'auteur remis à sa maison d'édition le 26 juin 1959 : « Nulle publication d'une œuvre inédite de moi ne doit être faite après ma mort à l'exception de celles pour lesquelles il existe un contrat entre M. Gallimard et moi. » Mais les adversaires de l'éditeur, Jean-Claude Barat, choisi par Henry de Montherlant comme exécuteur testamentaire, Pierre Sipriot et les éditions Laffont font état d'un autre testament de l'auteur de la Reine morte. Le tribunal de Paris tranche le 1er décembre en faveur de Pierre Sipriot, mettant ainsi fin à une querelle littéraire passée pratiquement inaperçue.