– Louis XVI, écu en or 1786, TTB : 74 500 F, même vente.

– Double d'or de Philippe VI : 40 500 F, George-V, 4-XI-75.

– Écu d'or de François Ier : 3 200 F, Morlaix, 11-IV-76.

– Masse d'or de Philippe IV le Bel, or (7,05 g), TB : 33 000 F, George-V, 11-III-76.

Faïences et porcelaines

Bonne tenue des faïences du Midi et de Nevers. Hausse continue pour les faïences de Rouen et de l'Est.

– Petit plat de Moustiers Olérys : 12 500 F, Drouot, 19-XI-75.

– Grand plat rond polychrome, Rouen : 30 000 F, Drouot, 17-XI-75.

– Service de porcelaine de Saxe, fin XVIIIe, 155 pièces : 80 000 F, Galliera, 26-XI-75.

– Pichet en porcelaine tendre de Vincennes : 3 200 F, Lyon, 15-XII-75.

– Plat en majolique de Déruta, XVIe : 26 000 F, Versailles, 11-IV-76.

Meubles et sièges

Les meubles anciens résistent à l'érosion monétaire et constituent toujours à long terme un bon placement. On n'assiste plus à des montées spectaculaires, à l'exception des pièces d'une grande rareté ou d'une grande originalité et d'une bonne provenance. Les amateurs s'attachent moins à un style particulier qu'à l'effet décoratif. Si l'on considère les meubles par catégories, les plus recherchés restent les commodes, et de préférence en bois naturel, les petites tables, les secrétaires de dames, les chiffonniers et les coiffeuses (longtemps délaissées).

– Petit bureau d'époque Louis XV, marqueté de bois de violette : 50 000 F, Versailles, 23-XI-75.

– Bureau dos-d'âne en placage de satiné, estampille BVRB : 140 000 F, Galliera, 27-XI-75.

– Bureau de dame, acajou moucheté, estampille Riesener : 170 000 F, Galliera, 26-XI-75.

– Commode à deux tiroirs sans traverse, estampille Larsin et Saunier : 198 000 F, même vente.

– Commode début Louis XV, estampille Boudin : 40 000 F, Versailles, 28-II-76.

– Commode-coiffeuse à combinaisons multiples, époque Louis XVI : 39 000 F, Galliera, 7-IV-76.

– 6 bergères gondole en acajou, attribuées à Jacob : 42 000 F, Galliera, 6-IV-76.

– Bergère époque Louis XVI, estampille Brizard (préemption du Mobilier national) : 10 000 F, même vente.

– Suite de 6 chaises de salle à manger, estampille Jacob frères : 28 000 F, Versailles, 23-XI-75.

– Un petit bureau Louis XV, marqueté en feuilles : 1 000 000 F, Galliera, 23-VI-76.

– Paire de fauteuils, estampille Sené : 12 000 F. même vente.

Tapis, tapisseries

Les tapis d'Orient sont en hausse sensible. Les tapisseries de grandes dimensions trouvent difficilement preneur.

– Ghoum soie (160 × 110) : 9 300 F, Drouot, 5-IV-76.

– Tapis de Chine (300 × 240) : 7 500 F, Cannes, 23-IV-76.

– Bruxelles XVIIe (315 × 283) : 21 000 F, Versailles, 30-XI-75.

– Gobelins, époque Louis XIV (327 × 277) : 90 000 F, Galliera, 2-XII-75.

– Beauvais, verdure fine, oiseaux et fleurs, XVIIIe (300 × 520) : 71 000 F, Galliera, 6-IV-76.

– Flandres XVIIe, scène de chasse (325 × 448) : 40 000 F, même vente.

Livres

Le nombre des bibliophiles ne cesse d'augmenter, et les ventes françaises ont dans ce domaine une réputation mondiale. Des grands bibliophiles étrangers, comme Esmerian de New York et sir Abdy de Londres, sont venus vendre leurs collections à Paris.

– Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, Imprimerie royale 1771-1786, 10 vol. : 130 000 F, Versailles, 23-XI-75.

– Perrault Ch. Cendrillon, illustré par Pascin, Paris, Tremoy, 1929 : 12 200 F, Drouot, 19-XI-75.

– Racine, œuvres, 2 vol. 1741, reliure d'époque aux armes de la Pompadour : 410 000 F, Drouot, 17-XII-75.

– Baudelaire, Les fleurs du mal, Paris 1857, édition originale dédicacée avec 5 lettres de l'éditeur : 38 000 F, Drouot, 25-III-76.

– Diderot et d'Alembert, l'Encyclopédie (1751-1780), 35 vol. in-folio aux armes de lord Charles Stuart de Rothesau : 31 000 F (prix doublé en trois ans !), Versailles, 14-III-76.

Curiosités

– Cadran solaire ivoire gravé, Nuremberg, XVIIe : 10 600 F, Drouot, 26-XI-75.

– 3 effigies de Franklin en terre cuite, par Nini : 8 600 F, Drouot, 18-II-76.