L'évolution démographique de l'agglomération satisfait 7 Clermontois sur 10 ; ce taux est en baisse : ils étaient 83 % en 1967.

Grenoble

Pour 76 % des Grenoblois, la vie est agréable dans leur ville. En 1967, ils n'étaient que 67 % dans ce cas. C'est donc un très net progrès.

Les grands changements de ces dix dernières années sont, pour les Grenoblois, l'apparition de nouveaux immeubles, citée par 77 %, et l'apparition de rues réservées aux piétons (71 %). Dans les deux cas, mais surtout dans le second, ils en sont satisfaits. Toutefois les conditions de circulation automobile les laissent divisés : 60 % ont noté des changements, mais 48 % de ceux qui ont noté ces évolutions estiment qu'elles sont satisfaisantes, 40 % sont d'un avis contraire. L'aspect de la ville est un changement perçu par 56 % des Grenoblois et la transformation du centre, par 53 % : les appréciations portées sur ces deux changements sont positifs.

Pour 51 % des Grenoblois, leur agglomération est « une ville moyenne » et pour 42 %, « une grande ville ». 67 % se disent satisfaits de l'évolution démographique.

Lille Roubaix Tourcoing

À Lille-Roubaix-Tourcoing, 63 % des habitants estiment que la vie est agréable. Ce pourcentage est légèrement inférieur à celui de 1967.

Les changements, depuis dix ans, sont, pour les habitants de l'agglomération, les nouveaux immeubles (68 %), ce qu'ils estiment être une bonne chose. Ils plébiscitent aussi l'apparition de rues réservées aux piétons : 62 % ont perçu le changement et 95 % d'entre eux le considèrent comme une bonne chose.

12 % des Lillois estiment que leur agglomération est une « très grande ville, de taille européenne » et 57 % que c'est une « grande ville ». Ces pourcentages sont en baisse par rapport à ceux de 1967, respectivement : 14 % et 63 %. L'évolution démographique de leur agglomération semble d'ailleurs satisfaire Lillois, Roubaisiens et Tourquennois : 70 % estiment que c'est une bonne chose contre 65 % en 1967.

Lyon

Les Lyonnais sont 61 % à estimer que la vie est agréable dans leur agglomération. Ce chiffre est légèrement inférieur au pourcentage obtenu par Lyon en 1967. On peut donc dire que les Lyonnais sont un peu plus pessimistes qu'auparavant.

Aux changements de leur ville depuis dix ans, les Lyonnais répondent : de nouveaux immeubles (75 %) et les conditions de circulation automobile (70 %). Et, dans les deux cas, une majorité se dégage pour dire que ces évolutions sont une bonne chose. En revanche, ils se préoccupent des arbres et des espaces verts pour déplorer ce qu'il en est advenu : 26 % ont perçu des changements dans ce domaine et 61 % d'entre eux les déplorent.

La taille de leur ville ne laisse pas les Lyonnais indifférents : un sur trois pense que Lyon est une « très grande ville, de taille européenne » et 60 % que c'est une « grande ville ».

Le temps de transport entre le centre et le domicile est, à Lyon, en moyenne de vingt-cinq minutes (en augmentation de trois minutes par rapport à 1967). C'est le plus long des 15 villes étudiées. C'est sans doute la raison pour laquelle 4 Lyonnais sur 5 préféreraient trouver de tout dans chaque quartier (bureaux, usines, universités, etc.) plutôt que d'avoir des quartiers spécialisés.

Marseille

Sept Marseillais sur dix estiment que la vie est très agréable dans leur agglomération. Ce résultat est supérieur à celui de Marseille en 1967 : 68 %. Les Marseillais semblent donc de plus en plus satisfaits de leur sort.

Lorsqu'on demande aux Marseillais ce qui a le plus changé chez eux depuis dix ans, ils répondent : les nouveaux immeubles (69 %) et considèrent dans leur majorité que c'est satisfaisant. Au contraire, 61 % citent les conditions de circulation automobile et une majorité d'entre eux considèrent ces changements comme une régression.

Près d'un Marseillais sur quatre (23 %) considère sa ville comme « une très grande ville, de taille européenne ». Ils sont 3 % de plus qu'en 1967.

À Marseille, le temps moyen de transport entre le domicile et le centre est de dix-neuf minutes, en amélioration de cinq minutes par rapport à 1967. Mais ce chiffre monte à vingt-neuf minutes pour les banlieusards. C'est sans doute la raison pour laquelle 34 % des Marseillais préfèrent habiter le centre, plutôt que la périphérie.

Metz

Des 15 villes étudiées dans l'enquête, c'est à Metz que les gens sont le moins nombreux à trouver la vie agréable dans leur ville : ils ne sont que 56 %, alors qu'ils étaient 74 % en 1967.