CLASSEMENT
1. Felice Gimondi (I), les 73,500 km en 1 h 34′ 48″ 2/5 ; 2. Letort (F), à 2′ 15″ 2/5 ; 3. Van Springel (B), à 2′ 55″ 2/5.

Les courses à étapes

Tour de France (27 juin au 21 juillet 1968)

Après des péripéties habituelles et traditionnelles, le Tour est joué à l'ultime étape contre la montre.

Van Springel, maillot jaune, est battu par un éblouissant Janssen, qui n'a jamais si bien roulé contre la montre. Pingeon, 5e, rate de peu un beau doublé après sa victoire de l'année passée.

CLASSEMENT :
1. Jan Janssen (NL), les 4 665 km en 133 h 49′ 42″ ; 2. Van Springel (B), à 38″ ; 3. Bracke (B), à 3′ 03″.
CHALLENGE PAR ÉQUIPES :
1. Espagne.
CHALLENGE AUX POINTS :
1. Bitossi (I).
CHALLENGE GRIMPEURS :
1. Gonzales (E).

Tour d'Italie (16 mai au 8 juin 1969)

Après un début « italien » — Polidori leader durant 8 étapes —, le Belge Merckx prend le commandement du Giro dès la 9e étape. Après la 12e étape, il abandonne le maillot rose à Schiavon, pour le reprendre deux étapes plus tard et planer sur la course.

À l'issue de la 17e étape, coup de théâtre sensationnel : Merckx, 1er au classement général, est exclu du Giro sur rapport médical positif de dopage, ce qui provoque des réactions et des protestations diverses. L'Italien Gimondi prend automatiquement la tête du Giro, qui perd son intérêt malgré une belle course du coureur italien, vainqueur final de l'épreuve.

CLASSEMENT :
1. Felice Gimondi (I), les 3 710 km en 106 h 47′ 03″ ; 2. Michelotto (I), à 3′ 35″ ; 3. Zilioli (I), à 4′ 48″.

L'affaire Merckx

L'affaire Merckx a fait grand bruit dans le monde cycliste. Le champion belge, alors qu'il était en tête du classement général du Tour d'Italie, a été mis hors course et suspendu pendant un mois, à la suite d'un contrôle antidopage, dont les résultats ont été confirmés positifs après une contre-expertise.

Eddy Merckx ayant protesté de son innocence, appuyée sur le fait qu'il avait déjà subi de nombreux contrôles, toujours négatifs, la Fédération belge et les autorités italiennes ont réclamé une enquête pour tenter de découvrir si le coureur avait été victime d'une malveillance. Cependant, l'enquête n'ayant pas apporté d'éléments déterminants, la Fédération internationale du cyclisme professionnel (FICP) a décidé de gracier Eddy Merckx au bénéfice du doute, et de réduire la durée de sa suspension pour lui permettre de participer au Tour de France.

Cette mesure a suscité de nombreuses réactions et des mouvements parmi les coureurs, à la suite desquels le ministère des Sports, en France, a imposé certaines dispositions d'assouplissement à la réglementation du contrôle antidopage et en particulier a fait introduire la notion du sursis pour la première infraction commise, qui devait être appliquée dès le Tour de France.

Ainsi, Merckx, coupable ou non — sur ce point le mystère demeure —, aura obligé les autorités à réviser une réglementation internationale qui est apparue trop sévère lorsqu'elle concernait la réputation d'un champion, et comme la loi doit être la même pour tous, il fallait dès lors la modifier.

Tour d'Espagne (24 avril au 11 mai 1969)

Course sans physionomie bien déterminée au début, la Vuelta prend de l'allure dès que le Français Pingeon remporte la 12e étape, détrône l'Espagnol Saez et s'installe à la 1re place du classement général.

Bien qu'isolé, Pingeon neutralise toutes les attaques, consolide progressivement sa position de leader et remporte définitivement l'épreuve.

CLASSEMENT :
I. Roger Pingeon (F), les 2 924 km en 73 h 18′ 45″ ; 2. Ocana (E), à 1′ 56″ ; 3. Lasa (E), à 3′ 14″.

Six-Provinces (25 mai - 1er juin)

1. Raymond Poulidor (F), les 1 134 km en 29 h 42′ 55″ ; 2. Bracke (B), à 18″ ; 3. Pingeon (F), à 45″.

Équitation

Championnat d'Europe juniors

Sauts d'obstacles (à KenilworthGB - août 1968) : 1. Ann Moore (GB) sur Psalm ; 2. Bertrand Alles-Dufour (F) sur Mounana ; 3. C. Granjean (CH) sur Grandis.