Fleuret : 1. Poutiatine (SU) 4 v. ; 2. Kamuti (H) 3 v., 17 t. ; 3. Talvard (F) 3 v., 19 t.

Par équipes : 1. Roumanie (Falb, Tiu, Drimba, Muresanu) ; 2. URSS ; 3. Pologne.

Épée : 1. Nikantchikov (SU) 4 v. ; 2. Kriss (SU) 3 v., 17 t. ; 3. Trost (A) 3 v., 21 t.

Par équipes : 1. URSS (Modzalewski, Nikantchikov, Vitebsky, Kriss) ; 2. France ; 3. Hongrie.

Sabre : 1. Rakita (SU) 5 v. ; 2. Pawlonski (PL) 3 v. ; 3. Pesza (H) 2 v., 19 t.

Par équipes : 1. URSS (Mazlimov, Mazlikanov, Vinokourov, Rakita) ; 2. Hongrie ; 3. France.

Fleuret féminin : 1. Zabelina (SU) 4 v., 10 t. ; 2. Ragno (I) 4 v., 10 t. ; 3. Bobis (H) 2 v., 12 t.

Par équipes : 1. Hongrie (Resto, Sakonics, Gulacsy, Bobis) ; 2. URSS ; 3. Roumanie.

Football

La Grande-Bretagne confirme ses positions

La fin de l'hégémonie latine amorcée l'an dernier s'est confirmée en partie. La Coupe d'Europe des clubs, en effet, ne quitte pas la Grande-Bretagne, puisque Manchester United, le Champion d'Angleterre, a remporté, après le Celtic de Glasgow, l'épreuve européenne. Manchester a triomphé en finale de l'équipe portugaise de Benfica. Cette dernière avait, en huitième de finale, éliminé le champion de France, Saint-Étienne. C'est la troisième année de suite que le champion de France est éliminé soit par un vainqueur (Celtic), soit par un finaliste (Partisan de Belgrade et Benfica).

Le résultat de la Coupe d'Europe des nations a d'ailleurs confirmé cette curiosité, puisque la Yougoslavie, qui fut le bourreau de l'équipe de France, à Belgrade, dans un match comptant pour cette épreuve, ne s'est inclinée qu'en finale. Encore fallut-il aux Italiens deux finales pour venir à bout des Balkaniques, par ailleurs défavorisés par l'arbitrage au cours de la première finale, qu'ils auraient dû gagner selon tous les observateurs. Les Yougoslaves avaient, en demi-finale, mis un terme à une très longue invincibilité de l'équipe d'Angleterre en matches officiels. Ainsi, à cause des Yougoslaves, l'Angleterre n'aura pu — et surtout un de ses grands meneurs de jeu, Bobby Charlton — réaliser l'étonnant tiercé qu'elle désirait : la Coupe du monde, la Coupe d'Europe des clubs et la Coupe d'Europe des nations.

Quant à la France, éliminée en quart de finale après un désastreux match à Belgrade, elle fait de plus en plus figure de « petite nation du football », en dépit des illusions nées de la prise en main de l'équipe nationale par Louis Dugauguez. Certes, cette expérience a débuté par un coup d'éclat : une victoire (4-1) à Varsovie, mais, par la suite, ce furent deux terribles défaites à Berlin et à Belgrade, toutes deux avec le score de 5-1. En championnat, Saint-Étienne a conservé son titre avec une facilité qui démontre qu'une équipe solide, appuyée sur un club bien structuré, possède tous les atouts pour faire cavalier seul dans une compétition dont le niveau ne cesse de se détériorer. Finalement, seule l'équipe de France amateur, qualifiée pour les jeux Olympiques de Mexico, a relevé le gant.

Coupe de France

32es de finale (14 janvier 1968). Ajaccio b. Rennes 3-2, Red Star et Reims 0-0, puis Red Star b. Reims 2-1, Nîmes b. Marseille 1-0, Toulon b. Aix 1-0, Sochaux b. Bastia 5-1, Avignon b. Béziers 2-1, Nice b. Villefranche 2-1, Strasbourg b. Pierrots Strasbourg 1-0, GFC Ajaccio b. Monaco 2-1, Malakoff b. Grenoble 3-0, Stade Brestois b. Limoges 1-0, Chaumont b. Amiens 4-2, Montélimar b. Cannes 2-1, Bordeaux b. Coqs rouges 4-0, Valenciennes b. Granville 1-0, Angers b. Saint-Brieuc 3-1, Nantes b. Dinan 10-0, Lyon b. Sète 1-0, Rouen b. Calais 2-0, Dijon b. Besançon 2-1, Angoulême b. Pau 2-0, Evreux et Aulnoye 1-1, puis Aulnoye b. Evreux 2-1, Montluçon et Arles 2-2, puis Arles b. Montluçon 1-0, Quevilly b. Hénin-Liétard 2-0, Annecy b. Bourges 3-2, UCK Vannes b. Villenave 1-0, Saint-Étienne b. Sedan 2-1, Metz et Entente 2-2, puis Metz b. Entente 3-1, Dunkerque b. Lille 1-0, Lens b. Abbeville 1-0, Nancy b. FC Mulhouse 2-0.

16es de finale (12 février 1968). Bordeaux b. Lens 1-0, Angers b. Valenciennes 1-0, Lyon b. Toulon 1-0, Rouen b. Chaumont 2-0, Metz et Avignon 1-1, puis Metz b. Avignon 1-0, Angoulême b. Nîmes 2-1, Ajaccio et GFC Ajaccio 2-2, puis GFC Ajaccio b. Ajaccio 1-0, Saint-Étienne b. Malakoff 4-0, Nice b. Aulnoye 2-1, Sochaux b. Montélimar 1-0, Nantes b. Annecy 1-0, Strasbourg et Arles 0-0, puis 2-0 pour Strasbourg, Red Star b. UCK Vannes 3-0, Nancy b. Stade Brestois 2-1, Dunkerque b. Dijon 3-0, Quevilly b. Mouzon 4-0.