hypophyse (suite)
Le traitement du diabète insipide comporte, chaque fois que cela est possible, le traitement de la cause, mais, dans tous les cas, la prescription de médications est indispensable. La poudre de posthypophyse utilisée en prise nasale est mal tolérée ; aussi lui préfère-t-on la vasopressine synthétique en pulvérisations nasales. D’autres drogues peuvent être employées : diurétiques (chlorothiazide, spirolactones), chlorpropamide, carbamoyl-dibenzo-azépine, clofibrate. Des associations médicamenteuses sont volontiers utilisées.
Les tumeurs de l’hypophyse
On désigne ainsi les tumeurs qui naissent dans la glande elle-même et les tumeurs juxta-hypophysaires, dont les signes sont identiques.
Ces néo-formations comportent des signes endocriniens d’hypo- ou d’hyperfonctionnement hypophysaire, qui, habituellement, donnent l’alarme. Deux anomalies doivent être systématiquement recherchées : des troubles visuels et des signes radiologiques.
Les troubles visuels résultent de la compression du chiasma optique : la perte de la vision dans les zones externes du champ visuel (appelée hémianopsie bitemporale) est l’aspect le plus typique, mais elle gêne rarement le malade, et l’examen ophtalmologique est fondamental.
Les signes radiologiques sont visibles sur le cliché de profil du crâne et les tomographies de la selle turcique : celle-ci est augmentée de volume et est parfois le siège de calcifications.
En fait, ces investigations peuvent être négatives, notamment en cas de tumeur de faible volume ; elles seront répétées au cours de l’évolution.
Le traitement des tumeurs hypophysaires ne peut être schématisé. Plusieurs méthodes sont à la disposition du médecin :
— la chirurgie, par ouverture du crâne dans la région frontale ou par voie nasale à travers le sphénoïde ;
— la radiothérapie externe ;
— la destruction de l’hypophyse par les radio-isotopes (or ou yttrium radio-actifs) introduits par voie nasale ;
— la cryohypophysectomie, ou destruction de l’hypophyse par le froid.
M. B.
➙ Endocrinologie / Glande / Hormone.
Kwa Hong Giok, An Experimental Study of Pituitary Tumors. Genesis, Cytology and Hormone Contents (Berlin, 1961). / P. Franchimont, le Dosage des hormones hypophysaires somatotropes et gonadotropes et son application en clinique (Maloine, 1967).



dans le champ Hm, on obtient r = a et i = 2bHm.