Broglie (Louis, prince, puis duc de) (suite)
Les continuateurs
Max Born,
physicien anglais né allemand (Breslau 1882 - Göttingen 1970). Destitué en 1933 par le gouvernement nazi de sa fonction de directeur de l’Institut de physique théorique de Göttingen, il se réfugie en Angleterre, où il obtient en 1936 une chaire à Édimbourg. Il donne en 1927 une interprétation probabiliste des ondes associées aux particules en mouvement et formule en 1933 une théorie unitaire du champ électromagnétique. Pour rendre compte des propriétés spectroscopiques des atomes, il imagine, avec l’Allemand Pascual Jordan (né en 1902), la « mécanique des matrices ». (Prix Nobel de physique, avec Walther Bothe [1891-1957], en 1954.)
Paul Dirac,
v. l’article.
Erwin Schrödinger,
v. l’article.
Otto Stern,
physicien américain né allemand (Sorau [auj. Zary] 1888 - Berkeley 1969). Il a découvert les propriétés magnétiques des atomes, mesurant en 1921, avec l’Allemand Walther Gerlach (né en 1889), le moment magnétique élémentaire. On lui doit en 1932 une mesure précise de la vitesse des molécules gazeuses. La même année, il montre que les noyaux d’hydrogène et d’hélium permettent d’obtenir des spectres, prouvant ainsi la réalité des ondes associées aux particules lourdes. (Prix Nobel de physique en 1943.)
R. T.
A. George, Louis de Broglie, physicien et penseur (A. Michel, 1953). / M. A. Tonnelat, Louis de Broglie (Seghers, 1966). / Louis de Broglie, sa conception du monde physique (Gauthier-Villars, 1973).