Tudors (les) (suite)
Arthur, le fils aîné d’Henri VII, étant mort prématurément, le trône échut à son frère Henri : au cours d’un règne qui a laissé dans l’histoire de l’Angleterre une marque indélébile, Henri VIII* (roi de 1509 à 1547) travailla à la constitution d’une véritable nation anglaise. Mais les tentatives de ses deux enfants et successeurs, l’un Édouard VI* (roi de 1547 à 1553), pour faire triompher la Réforme*, l’autre Marie Ire Tudor (reine de 1553 à 1558), pour rétablir les liens avec Rome, provoquèrent de très graves difficultés intérieures. Après ces deux règnes qui, pour un temps, compromirent Pieuvre des premiers Tudors, il revint à Élisabeth (Élisabeth Ire*, reine de 1558 à 1603), seconde fille d’Henri VIII, de poursuivre les progrès réalisés sous le règne de son père : « Avec elle et par elle, le peuple anglais fut définitivement constitué en nation. » À la mort d’Élisabeth Ire, dernier représentant de la dynastie des Tudors, cette nation allait échoir à une autre dynastie, d’origine écossaise, les Stuarts*.
J.-P. G.
➙ Angleterre / Deux-Roses (guerre des) / Édouard VI / Élisabeth Ire / Henri VIII / Lancastre / Marie Ire Tudor / York.
A. E. Conway, Henry VII’s Relations with Scotland and Ireland (Cambridge, 1932). / J. D. Mackie, The Earlier Tudors, 1485-1558 (Oxford, 1952). / S. B. Chrimes, Lancastrians, Yorkists and Henry VII (Londres, 1964 ; 2e éd., 1968). / A. Fletcher, Tudor Rebellions (Londres, 1968). / E. N. Simons, Henry VII (Londres, 1968).