astronomie (suite)
Les stations orbitales soviétiques Saliout, depuis 1971, et le Skylab américain, en 1973-1974, ont fourni aux astronomes une moisson d’informations nouvelles. Mais ce n’est qu’un début, et l’astronomie spatiale est appelée à connaître un grand développement au cours de la prochaine décennie, en particulier grâce à la navette spatiale américaine qui mettra en orbite autour de la Terre, outre de nombreux satellites, le laboratoire européen Spacelab, et un télescope de 2,4 m d’ouverture dont les performances, compte tenu de l’altitude à laquelle il opérera, seront largement supérieures à celles des plus puissants instruments basés au sol.
P. de La C.
P. T.
Deux grands astronomes de l’antiquité
Hipparque,
astronome grec du iie s. av. J.-C. Originaire de Nicée en Bithynie, il doit être considéré comme l’un des fondateurs de la science astronomique. La plupart de ses observations sont faites à Rhodes et à Alexandrie entre 161 et 127. Il mesure la durée des révolutions de la Lune, l’excentricité de son orbite et l’inclinaison de cette orbite sur le plan de l’écliptique. Il calcule l’excentricité de l’orbite et l’apogée du Soleil, dont il fixe la position de la ligne des apsides. Il explique de même l’inégalité des saisons, c’est-à-dire des intervalles entre les équinoxes et les solstices. Enfin, il établit un catalogue de 1 025 étoiles dont il fixe les positions et, en comparant ces positions avec celles connues précédemment, il découvre la précession des équinoxes.
Claude Ptolémée,
astronome grec du iie s. apr. J.-C. (probablem. Ptolémaïs Hermiu v. 90 - Canope v. 168). Par ses observations faites à Alexandrie entre 127 et 151, il complète l’œuvre d’Hipparque, notamment son catalogue d’étoiles, qui, traduit en 827 par al-Ma‘mūn, calife de Bagdad, est publié sous le nom d’Almageste. Les magnitudes des étoiles sont alors évaluées à l’œil nu et cataloguées de 1 à 6 (soit 5 intervalles), ce qui permet par la suite d’établir la loi fondamentale, dite « lois de Pogson », définissant les magnitudes stellaires. Enfin, il calcule les distances des principales planètes.
➙ Brahe (Tycho) / Ciel / Constellation / Coordonnées (systèmes de) / Copernic / Galaxies / Kepler / Laplace / Mécanique céleste / Pulsar / Quasar / Radioastronomie / Univers.
V. A. Ambartsumyan (sous la dir. de), Theorical Astrophysics (Oxford, 1958). / J. C. Pecker et E. Schatzman, Astrophysique générale (Masson, 1959). / P. Couderc, Histoire de l’astronomie (P. U. F., coll. « Que sais-je ? », 1960). / E. Schatzman (sous la dir. de), l’Astronomie (Gallimard, « Encyclopédie de la Pléiade », 1962). / P. Muller, Dictionnaire de l’astronomie (Larousse, 1966). / P. Guérin et coll., Planètes et satellites (Larousse, 1967). / J. C. Pecker (sous la dir. de), la Nouvelle Astronomie, science de l’Univers (Hachette, 1971). / S. Groueff et J.-P. Cartier, l’Homme et le cosmos (Larousse et Paris-Match, 1975).
