– Paire de flambeaux, 1750 : 58 000 F, Drouot, 10-III-75.

– Timbale Strasbourg, 1789 : 11 800 F, Drouot, 28-II-75.

– Tastevin, 1781 : 2 000 F, Drouot, 19-II-75.

– Plat ovale, Nancy, fin xviiie (1,335 kg) : 8 800 F, Drouot, 28-V-75.

– Broche sertie d'émeraudes de 14,75 carats et 18 diamants brillantes : 32 000 F, Drouot, 2-XII-74.

– Bague ornée d'un diamant de 3,34 carats : 13 500 F, Drouot, 10-II-75.

– Bague ornée d'un brillant de 4,85 carats : 17 000 F, George-V, 13-III-75.

– Bague ornée d'un diamant navette de 14,39 carats : 620 000 F George-V, 13-III-75.

Monnaies

Les numismates (bien souvent des spéculateurs) sont de plus en plus nombreux, et les sociétés d'investissement forcent les enchères. Avec une augmentation de 25 à 30 % par an, le prix des monnaies anciennes monte plus vite que la dévaluation des monnaies d'aujourd'hui. Les monnaies royales sont les plus recherchées.

– Écu d'or de Philippe VI de Valois : 10 000 F, Drouot, 8-XI-74.

– Franc à cheval de Charles V : 11 200 F, Drouot, 8-XI-74.

– Louis d'or à écu de France (Louis XIV, Lyon, 1690) : 13 200 F, Drouot, 8-XI-74.

– Écu d'or de François II : 15 600 F, Drouot, 9-XII-74.

– Statère d'or gaulois : 13 300 F, Drouot, 9-XII-74.

– Aureus de Titus : 13 000 F, George-V, 3-III-75.

– Écu d'or de Louis XI aux trois couronnes : 4 000 F, Lyon, 5-III-75.

– Double henri d'or (1559) : 24 000 F, George-V, 3-III-75.

– Double louis d'or (Louis XIII) : 38 000 F, Drouot, 23-IV-75.

– Écu d'or de Charles VI : 7 000 F, Drouot, 23-IV-75.

– Double louis d'or (Louis XVI, 1786) : 9 700 F, Drouot, 4-V-75.

– Louis d'or aux lunettes (Louis XV, 1729) : 6 600 F, Drouot, 4-V-75.

Faïences et porcelaines

– Tasse de Sèvres et sa soucoupe, pâte tendre à décor polychrome (1760) : 8 500 F, Drouot, 14-VI-74.

– Statuette de Niederwiller, xviiie : 10 000 F, Drouot, 14-VI-74.

– Assiette de Marseille en camaïeu jaune, Fauchier, xviiie : 14 500 F, Drouot, 18-XII-74.

– Grande fontaine de Nevers avec sa vasque xviie : 25 500 F, Drouot, 19-II-75.

– Assiette dé Rouen : 2 100 F, Drouot, 21-II-75.

– Assiette de Rouen au coq : 15 500 F (record de la saison), Drouot, 19-III-75.

– Paire d'assiettes Compagnie des Indes, xviiie : 3 300 F, Drouot, 21-IV-75.

– Grand plat des Islettes, xviiie : 5 800 F, Drouot, 21-IV-75.

– Gourde de Nevers, xviiie : 5 800 F, Drouot. 2-VI-75.

Objets d'art et d'ameublement

Les meubles du xviiie siècle restent assez stables, avec un fléchissement en octobre et novembre 1974, vite rattrapé au début de 1975. Les hausses relatives les plus sensibles ont été enregistrées pour les petits meubles de salon, les meubles Napoléon III de bonne ébénisterie et les meubles régionaux agrémentés de sculptures. Les meubles 1925-30 subissent un reclassement, favorable aux œuvres des derniers grands ébénistes, Ruhlmann, Leleu et Charrot, et défavorable aux meubles ordinaires surévalués en 1973.

– Guéridon commandé à Molitor par Marie-Antoinette : 138 000 F, Versailles, 24-XI-74.

– Commode deux tiroirs, estampillée Faillet : 210 000 F, George-V, 7-VI-74.

– Table plaquée d'ébène Louis XVI, signée Sormani : 59 000 F, Drouot, 25-X-74.

– Bureau plat, estampillé Saunier : 53 000 F, Drouot, 10-III-75.

– Commode Louis XV en laque, deux tiroirs, estampillée Rubestock : 500 000 F, Galliera, 11-III-75.

– Commode Louis XV, estampillée Sadon : 70 000 F, Versailles, 10-V-75.

– Bureau Mazarin-Louis XIV : 36 000 F, Versailles, 10-V-75.

– Console en bois doré, début Louis XV : 4 000 F, Drouot, 7-V-75.

– Armoire à doucine, bronzes dorés, Louis XV : 70 000 F, Galliera, 23-V-75.

– Fauteuil époque Louis XV, estampillé Gourdin : 35 000 F, Villarceaux, 8-VI-75 (préempté).

Tapis, tapisseries

Les tapis d'Orient connaissent un regain d'intérêt à la suite de la forte hausse des tapis mécaniques modernes. Les tapisseries sont en hausse continuelle à la faveur de nombreuses expositions. Les plus anciennes connaissent les plus fortes hausses.