Journal de l'année Édition 1974 1974Éd. 1974

Finale (Udine, 2 avril 1974) : Étoile rouge Belgrade b. Spartak Brno 86-75.

Coupe des coupes
Féminines

Demi-finales : GEAS San Giovanni b. TJK Brno 86-59 et 56-50 ; Spartak Leningrad b. IEFS Bucarest 86-41 et 77-40.

Finale : Spartak Leningrad b. GEAS San Giovanni 68-58 et 57-65.

Coupe Korac

Demi-finales : B.F. Cantu b. AS Villeurbanne 99-68 et 76-94 ; Partisan Belgrade b. Jugoplastika Split 108-97 et 75-85.

Finale : B.F. Cantu b. Partisan Belgrade 99-86 et 68-75.

Boxe

Six Britanniques, champions d'Europe

Au stade Roland-Garros, le 27 mai, Jean-Claude Bouttier (qui, le 2 mars 1974, au Cirque Galaxy à Paris, avait repris à l'Italien Calcabrini le titre européen des moyens) et Roger Menetrey (depuis trois ans champion d'Europe des welters) perdaient tour à tour leur couronne, face à leurs challengers britanniques : Bouttier était battu aux points par Kevin Finnegan et Menetrey se voyait stoppé par l'arbitre à la 8e reprise devant John Stracey.

Le 7 juin 1974, à Madrid, Jacques Kechichian, champion d'Europe des super-welters, est battu aux points par l'Espagnol José Duran, et perd son titre.

Dans l'immédiat, cinq pugilistes en France sont encore en mesure de combattre pour un titre européen : Guy Caudron (coq), Daniel Vermandere (plume), Jean-Baptiste Piedvache (super-plume), Léonard Tavarez (léger) et surtout Gratien Tonna (moyen), le seul capable (avec, éventuellement, Piedvache) de devenir prochainement champion d'Europe.

Depuis la victoire du Colombien Rodrigo Valdes, le 25 mai dernier, à Monaco, sur l'Américain Benny Briscoe (K.-O. 7e), la catégorie des poids moyens compte deux champions du monde. L'Argentin Carlos Monzon reste champion pour la WBA ; mais l'organisme concurrent, le WBC, a déchu l'Argentin (sous de fallacieux prétextes) et reconnu comme son champion Rodrigo Valdes.

Sur onze catégories de poids, quatre seulement (welters, super-welters, mi-lourds et lourds) ont un champion du monde unanimement reconnu ; les sept autres catégories en ont chacune deux. Situation affligeante qui discrédite la boxe mondiale, toujours à la recherche de son unité.

Delon dans le circuit

Deux faits auront marqué la saison pugilistique : l'intervention spectaculaire du comédien Alain Delon dans le circuit des organisations et la destitution en chaîne des trois champions d'Europe français. Alain Delon n'est pas seulement entré dans le circuit de l'organisation de boxe, il a immédiatement court-circuité les structures en place et s'est attaqué directement au monopole du Palais des Sports. Il a osé un deuxième championnat du monde : Monzon-Bouttier, alors que ses concurrents hésitaient. Son succès à Roland-Garros, pour ce combat, émoustille son orgueil et son audace pour viser encore plus haut avec le championnat des champions : Monzon-Napolès, hébergé pour la seule circonstance sous le chapiteau d'un soir, élevé place de la Défense. Delon a joué une fortune, et a gagné. Il n'est, certes, pas un professionnel, en ce sens que son action dans l'organisation n'a pas de continuité, mais il n'est pas non plus un amateur, pas même un mécène. Il est l'homme d'affaires de quelques grands coups.

Canoë/Kayak

Championnat du monde de course en ligne
(Tampere, 29 juillet 1973)

Messieurs

K1 (500 m) : 1. Szapo (H) 1′ 52″ 77 ; 2. Trukshin (SU) 1′ 53″ 38 ; 3. Sledziewski (P) 1′ 54″ 19.

K1 (1 000 m) : 1. Szapo (H) 3′ 51″ 68 ; 2. Sledziewski (P) 3′ 52″ 32 ; 3. Shaparenko (SU) 3′ 55″ 11.

K1 (10 000 m) : 1. Shaparenko (SU) 45′ 17″ 30 ; 2. Voelgy (H) 45′ 27″ 41 ; 3. Andersen (D) 45′ 30″ 11.

K2 (500 m) : 1. Hakol-Grechta (SU) 1′ 41″ 47 ; 2. Deme-Ratkai (H) 1′ 42″ 08 ; 3. Dragulschi-Pavel (R) 1′ 42″ 46.

K2 (1 000 m) : 1. Hongrie 3′ 30″ 34 ; 2. Roumanie 3′ 32″ 95 ; 3. Allemagne de l'Est 3′ 33″ 03.

K2 (10 000 m) : 1. Bako-Szapo (H) 40′ 50″ 43 ; 2. Terente-Varabiov (R) 41′ 9″ 56 ; 3. Broekx-Stinckens (B) m.t.