Journal de l'année Édition 1972 1972Éd. 1972

Régis Ovion confirme ainsi sa victoire dans le championnat du monde.

1. Ovion (F), les 1 637,600 km en 46 h 0′ 17″ ; 2. Den Hertog (NL), à 13′ 25″ ; 3. Hava (CS), à 17′ 35″.

Maillot vert (classement par points) : 1. Hubschmid (CH), 120 pts ; 2. Van Pol (NL), 109 pts ; 3. Ovion (F), 104 pts.

Classement par équipes : 1. France, 138 h 30′ 8″ ; 2. Hollande, 138 h 39′ 55″ ; 3. Suisse, 139 h 10′ 38″.

Grand Prix de la montagne : 1. Pustjens (NL), 156 pts ; 2. Steinmeyer (A), 147 pts ; 3. Ovion (F), 104 pts.

Paris-Nice
(10-16 mars 1972)

Cette première grande course à étapes de la saison 72 a été suivie avec intérêt ; elle a donné lieu à des rebondissements et à un dénouement inattendu spectaculaire. Le Belge Merckx s'installe au commandement dès la 3e étape et semble intouchable, malgré le talonnement constant de Poulidor, Ocana et autres Wolfshohl. À la surprise générale, dans la dernière étape contre la montre Nice-La Turbie l'éternel second Poulidor s'impose à Merckx et remporte la course.

1. Poulidor (F), les 1 250 km en 31 h 43′ 57″ ; 2. Merckx (B), 31 h 44′ 3″ ; 3. Ocana (E), 31 h 44′ 49″.

Tour de Belgique
(2-6 avril 1972)

1. Swerts (B), 25 h 52′ 16″ ; 2. De Geest (B), à 29″ ; 3. Zoetemelk (NL), à 1′ 33″.

Tour de Romandie
(10-14 mai 1972)

L'épreuve débute sur une victoire italienne. Martelozzo, puis Thévenet destituent Bergamo de sa place de leader. Le Français Thévenet, très régulier, s'installe en tête et remporte une victoire bien méritée.

1. Thévenet (F), les 686 km 600 en 18 h 53′ 34″ ; 2. Van Impe (B), à 22″ ; 3. Delisle (F), à 41″.

Les 4 jours de Dunkerque
(9-14 mai 1972)

L'Espagnol Ocana est vainqueur du prologue. Mais le Français Hézard remporte la 2e étape et s'installe à la tête du classement, reléguant Ocana à la 6e place. Hézard résiste aux nombreux assauts et s'adjuge la victoire finale.

1. Hézard (F), les 935 km 700 en 22 h 22′ ; 2. Ocana (E), à 20″ ; 3. Bracke (B), à 30″.

Tour d'Espagne
(27 avril - 14 mai 1972)

Le Hollandais Pijnen est le premier (et dernier) étranger à inscrire son nom au palmarès de l'épreuve. Dès la 2e étape, en effet, le Tour devient une affaire strictement espagnole avec des leaders qui ont nom Lasa puis Perurena. L'Espagnol Fuente s'échappe à la 12e étape. Après une course solitaire de 100 km il gagne avec plus de 8 minutes d'avance. Leader, Fuente contrôle la course et reste intouchable.

1. Fuente (E), les 2 066 km 750 en 83 h 34′ 14″ ; 2. Lasa (E), 83 h 40′ 48″ ; 3. Tamames (E), 83 h 41′ 14″.

Maillot vert (classement par points) : 1. Perurena (E), 234 pts ; 2. Lasa (E), 126 pts ; 3. Harings (GB), 114 pts.

Grand Prix de la montagne : 1. Fuente (E), 97 pts ; 2. Oliva (E), 73 pts ; 3. Lasa (E), 46 pts.

Tour d'Italie
(21 mai - 10 juin 1972)

La grande épreuve italienne passe par trois phases bien distinctes. Au début, les Italiens raflent les victoires et le maillot rose (Basso, Colombo). À la 4e étape surgit Fuente, récent vainqueur du Tour d'Espagne, qui devient leader, épaulé par son compatriote Lasa. Mais à mi-course le Belge Merckx renverse la situation en s'installant à la 1re place. Il consolide sa position de leader en remportant successivement la 12e étape contre la montre et deux autres étapes alpestres. Il s'assure une avance de plus de 5 minutes et n'est plus inquiété.

1. Merckx (B), les 3 585 km en 102 h 4′ 4″ ; 2. Fuente (E), à 5′ 30″ ; 3. Galdos (E), à 10′ 39″.

Maillot vert (classement par points) : 1. R. de Vlaeminck (B) ; 2. Merckx (B) ; 3. Lasa (E.).

Grand Prix de la montagne : 1. Fuente (E), 490 pts ; 2. Merckx (B), 350 pts ; 3. Galdos (E), 270 pts.

Midi-libre
(15-18 juin 1972)

Épreuve contrôlée de bout en bout par le Français Guimard, malgré la concurrence de coureurs étrangers comme l'Espagnol Ocana et le Hollandais Zoetemelk.