Classement
1. Merckx (B), les 253 km en 6 h 57′ ; 2. Pintens (B), m. t. ; 3. Verbeeck (B), à 4′ 51″.

Tour de Belgique
(11-15 avril 1971)

Dominé par Eddy Merckx, qui remporte trois des cinq étapes de l'épreuve.

Classement
1. Merckx (B), les 806 km en 21 h 35′ 6″ ; 2. Van Springel (B), à 2′ 42″ ; 3. Bracke (B), à 3′ 57″.

Tour de Romandie
(4-8 mai 1971)

Classement
1. Motta (I), les 935,300 km en 24 h 20′ 37″ ; 2. Salutini (I), m. t. ; 3. Van Neste (B), à 50″.

Championnat de France piste
(Grenoble, 31 août 1970)

Vitesse : 1. Guimard ; 2. Billard.

Poursuite : 1. Grosskost, qui rejoint Moneyron au 14^e tour.

Demi-fond (open) : 1. Scob (prof) ; 2. Dupontreue (amateurs).

Les courses à étapes

Tour de France
(27 juin-19 juillet 1970)

Le Belge Eddy Merckx, après une saison éblouissante, frappe d'entrée en remportant le « prologue » de la Grande Boucle, le circuit de Limoges. Il cède le maillot jaune, au terme de la 3^e étape, à l'Italien Zilioli, mais le reprend trois étapes plus loin, pour le conserver jusqu'à la fin de l'épreuve La lutte derrière lui est implacable et à la surprise générale émergent deux jeunes coureurs : le Suédois G. Petterson et surtout le Hollandais Zoetemelk, vainqueur du Tour de l'Avenir, qui se hisse à la 2^e place. Merckx, qui s'est assuré une confortable avance de plus de 12 minutes, écrase de sa supériorité ses adversaires en remportant l'ultime étape du Tour : Versailles-Paris.

Classement : 1. Eddy Merckx (B), 119 h 31′ 40″ ; 2. Zoetemelk (NL), à 12′ 41″ ; 3 G. Petterson (S), à 15′ 54″.

Paris-Luxembourg
(10-11 août 1970)

Classement : 1. E. De Vlaeminck (B), les 835,500 km en 21 h 24′ 39″ ; 2. Reybroeck (B) à 6″ ; 3. Santambroggio (I) à 2′ 54″.

Paris-Nice
(10-17 mars 1971)

Ayant remporté le prologue de la course, Merckx s'est contenté de surveiller attentivement et de contrer ses adversaires sans se laisser déposséder de son maillot blanc de leader, qu'il consolide dans l'ultime étape contre la montre.

Classement
1. Merckx (B), les 1 155 km en 30 h 21′ 38″ ; 2. G. Petterson (S), à 58″ ; 3. Ocana (E), à 1′ 9″.

Tour d'Espagne
(28 avril-16 mai 1971)

Une Vuelta à suspense et à sensations, car jamais autant de leaders, autant de candidats à la victoire ne s'étaient succédé tout au long de son parcours. Le maillot de leader de la Vuelta passe successivement de Bracke à Scheppers, puis de nouveau à Bracke, à Lasa, à Tamames, à Pijnen, à Perurena, pour revenir au Belge Bracke. Entre-temps, au cours des batailles quotidiennes, Poulidor, Ocana et Zoetemelk ont eu leur chance, mais les rivalités individuelles leur sont fatales.

Après un ultime coup de théâtre, Bracke, pénalisé, puis réhabilité, remporte l'épreuve.

Classement
1. Ferdinand Bracke (B), les 3 019 km en 73 h 49′ 40″ ; 2. David (B), à 1′ 2″ ; 3. Ocana (E), à 2′ 2″.

Classement général de la montagne : 1. Zoetemelk (NL), 102 pts ; 2. Balague (E) ; 3. David (B).

Classement par points : 1. Guimard (F), 226 pts ; 2. Lasa (E), 152 pts ; 3. Godefroot (B), 128 pts.

4 jours de Dunkerque
(5-9 mai 1971)

Course remportée dans la dernière étape par le Belge Roger De Vlaeminck, qui réussit une attaque surprise dans l'escalade du mont Cassel.

Classement
1. Roger De Vlaeminck (B), les 943 km en 22 h 53′ 29″ ; 2. Van Malderghem (B), à 55″ ; 3. Tschan (RFA), à 59″.

Tour d'Italie
(20 mai-10 juin 1971)

Le 54^e Tour d'Italie s'est révélé « un Tour vraiment pas comme les autres ». Deux coureurs étrangers s'approprient les deux premières places.

Le « Giro » avait pourtant bien commencé pour les coureurs italiens (Basso, Paolini, Colombo). Le vétéran Aldo Moser (dont c'était le 16^e Giro !) endosse le maillot rose après la 7^e étape. À mi-course, le leader, Michelotto, précède Pettersen et Van Springel de plus de 6′, Bitossi est à 12′ et Gimondi à 14′ 26″. Michelotto perd le maillot rose à l'avant-dernière étape dans l'escalade du col de Pordol (2 239 m) et rétrograde à la 10^e place. Le Suédois Gösta Pettersen et le Belge Van Springel restent en tête.