Journal de l'année Édition 1971 1971Éd. 1971

Belgique : Van Springel

Espagne : Castello

France : Hézard

Grande-Bretagne : Norton

Hollande : Zoetemelk

Italie : Bitossi

Luxembourg : Schutz

Portugal : Agostinho

Suisse : Pfenninger

Critérium national
(Evreux-Rouen, 28 mars 1971)

Apothéose du Français Poulidor, « éternel second ». Vainqueur quelques jours auparavant de la Semaine catalane, Poulidor décroche une seconde victoire dans le Critérium national. Il forge sa victoire dans la quatrième escalade de la côte du Nouveau monde, lorsqu'il lâche ses concurrents et gagne détaché.

Classement
1. Poulidor (F), les 236 km en 5 h 45′ 3″ ; 2. Bellone (F), à 30″ ; 3. D. Ducreux (F), à 38″.

Les grandes classiques

Bordeaux-Paris
(6 septembre 1970)

Classement : 1. Van Springel (B), les 620 km en 16 h 19′ 22″ (moyenne 37,984 km/h) ; 2. Aimar (F) à 5′ 29″ ; 3. Rosiers (B) à 6′ 15″.

Critérium des As
(4 octobre 1970)

Classement : 1. Merckx (B), 56 pts, les 100 km en 1 h 48′ 50″ (moyenne 55,131 km/h) ; 2. Van Springel (B), 26 pts ; 3. Aimar (F), 24 pts.

Tour de Lombardie
(11 octobre 1970)

Classement : 1. Bitossi (I), les 266 km en 6 h 57′ 23″ (moyenne 38,241 km/h) ; 2. Gimondi (I), même temps ; 3. Motta (I) à 2′ 10″.

Paris-Tours
(6 septembre 1970)

Classement : 1. Jurgen Tschan (RFA), les 286 km en 6 h 58′ 25″ ; 2. Pijnen (NL), en 6 h 59′ 21″ ; 3. Reybroeck (B), en 7 h 1′ 46″.

Milan-San Remo
(19 mars 1971)

Le brouillard et la pluie glaciale furent la cause de nombreux abandons et durant de longs kilomètres les coureurs restèrent groupés. Mais à 50 km de l'arrivée les Italiens, désireux de rester maîtres chez eux, portent l'estocade afin de désagréger le peloton. Ils ne réussissent pas à surprendre Merckx et peu avant San Remo la course se limite en un duel entre le Belge et Gimondi. Merckx s'impose facilement, arrive détaché et remporte pour la quatrième fois la course, égalant ainsi le record de Bartali.

Classement
1. Merckx (B), les 288 km en 7 h 21′ 20″ (moyenne 39,152 km/h) ; 2. Gimondi (I), à 30″ ; 3. G. Petterson (S), m. t.

Tour des Flandres
(4 avril 1971)

Une « classique » de début de saison habituellement à la mesure des coureurs belges. À la surprise générale, la course se règle dans le dernier kilomètre à l'avantage d'un Hollandais, Dolman, par un peloton de 3 Néerlandais, 4 Français et seulement 7 Belges, parmi lesquels ne figure pas Merckx, qui, très surveillé, n'a pas réussi à se dégager.

Classement
1. Evert Dolman (NL), les 262 km en 6 h 12′ ; 2. Kerreman (B), à 2″ ; 3. Guimard (F), m. t.

Paris-Roubaix
(18 avril 1971)

Course normale jusqu'à l'entrée dans « l'Enfer du Nord » (km 160), ainsi appelé à cause des gros pavés qui recouvrent les routes. Quelques échappées sont rapidement freinées, mais le peloton se désagrège après Valenciennes par suite des crevaisons dont sont victimes Merckx, Gimondi et autres grandes vedettes. Le regroupement s'effectue au km 236, mais de nouvelles crevaisons (celle de Merckx principalement) vont décider de l'issue de la course. Le jeune Belge Rosiers attaque, se détache, résiste à la contre-attaque et remporte l'épreuve avec plus d'une minute d'avance.

Classement
1. Roger Rosiers (B), les 266 km en 6 h 17′ 53″ (moyenne 42,108 km/h) ; 2. Van Springel (B), 6 h 19′ 19″ ; 3. Basso (I), m. t.

La flèche wallonne
(22 avril 1971)

Cette « classique » au parcours très accidenté (15 côtes comptant pour le Grand Prix de la montagne) est marquée par de nombreuses attaques et échappées, qui disloquent le peloton dès le début de l'épreuve. À la suite d'une de ces attaques, le Belge De Schoenmackers se détache avec plus d'une minute d'avance. Mais une poursuite effrénée permet à R. De Vlaeminck, Zoetemelk et Verbeeck de rejoindre le fuyard à une centaine de mètres de l'arrivée. Le sprint est remporté par Roger De Vlaeminck.

Classement
1. Roger De Vlaeminck (B), les 221 km en 5 h 55′ ; 2. Verbeeck (B) ; 3. De Schoenmackers (B), à 6″.

Liège-Bastogne-Liège
(24 avril 1971)

Course à l'intérêt rehaussé par la rentrée de Merckx sur un parcours très accidenté (12 côtes homologuées). Une attaque en début de course permet aux Belges Spruyt et David et au Français Hézard de se détacher et de compter au km 100 près de 6′ d'avance. Sentant le danger, Merckx contre-attaque et les distance au terme d'une poursuite sur plus de 75 km. Seul, le Belge Pintens se détache et se lance à la poursuite de Merckx, et réalise l'exploit de le rejoindre dans une côte à proximité de Liège. Merckx, très marqué par son effort, réussit néanmoins à sprinter à 200 m de l'arrivée au vélodrome de Rocourt et à franchir premier la ligne d'arrivée.