Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
W

Wagner (Richard) (suite)

 E. Schuré, le Drame musical (Fischbacher, 1875 ; 2 vol.). / C. F. Glasenapp, Wagner Lexikon (Stuttgart, 1883 ; nouv. éd., Wagner Encyklopädie, Leipzig, 1891, 2 vol.) ; Das Leben Richard Wagner (Leipzig, 1894-1911 ; 6 vol.). / L. P. Brinn’Gaubast et E. Barthélemy, la Tétralogie (Dentu, 1894) ; les Maîtres chanteurs de Nürnberg (Dentu, 1896). / H. Lichtenberger, Richard Wagner, poète et penseur (Alcan, 1898 ; nouv. éd., P. U. F., 1948). / J.-G. Prod’homme, Richard Wagner et la France (Senart, 1921). / A. Lavignac, le Voyage artistique à Bayreuth (Delagrave, 1928 ; nouv. éd., 1951). / R. Dumesnil, Richard Wagner (Rieder, 1929 ; nouv. éd., Plon, 1954). / M. Beaufils, Wagner et le wagnérisme (Aubier, 1947). / O. Strobel (sous la dir. de), Richard Wagner. Leben und Schaffen, eine Zeittafel (Bayreuth, 1952). / Z. von Kraft, Richard Wagner, ein dramatisches Leben (Munich, 1953 ; trad. fr. Richard Wagner, une vie dramatique, Buchet-Chastel, 1957). / H. Barth, Richard Wagner und Bayreuth in Karikatur und Anekdote (Bayreuth, 1957 ; nouv. éd., 1970) ; Internationale Wagner Bibliographie (Bayreuth, 1961-1968 ; 2 vol.) ; Der Festspielhügel (Munich, 1973). / M. Schneider, Wagner (Éd. du Seuil, coll. « Microcosme », 1960). / G. Leprince, Présence de Wagner (La Colombe, 1963). / A. Cœuroy, Wagner et l’esprit romantique (Gallimard, 1965). / E. Sans, Richard Wagner et la pensée schopenbauerienne (Klincksieck, 1969).

wagon

Véhicule ferroviaire destiné au transport des marchandises ou des animaux.



Aspect général des wagons

Au début du chemin de fer, les wagons sont des chariots dont les roues ont été adaptées pour circuler sur les voies. Ils sont constitués d’un châssis en bois surmonté de parois également en bois et reposant sans organes de suspension sur deux essieux. Les progrès de la métallurgie permettent ensuite de construire des châssis métalliques, mais les wagons conservent la forme de tombereaux, qui autorise le transport de n’importe quelle marchandise. L’introduction de ressorts entre le châssis et les essieux ainsi que l’adoption d’organes de choc et de traction sur chaque véhicule donnent au wagon sa forme définitive. D’une façon générale, un wagon est toujours constitué d’un châssis supportant un plancher et souvent une caisse, et reposant par l’intermédiaire d’une suspension sur deux ou plusieurs essieux, ou sur deux bogies. Les châssis des wagons actuels sont toujours métalliques et comportent à chaque extrémité soit des tampons de choc et un attelage de traction, soit un organe unique assurant à la fois le choc et la traction. Dans le cas des wagons équipés d’essieux, la suspension est assurée par des ressorts à lames disposés au-dessus de chaque boîte d’essieu. Sur les wagons à bogies, les ressorts sont interposés entre les boîtes d’essieu et le châssis de bogie ou entre celui-ci et la traverse pivot sur laquelle repose la caisse. Contrairement aux voitures à voyageurs, la suspension est toujours réalisée en un seul étage et possède des caractéristiques très différentes. Pour respecter la tolérance relative à la hauteur des attelages au-dessus du plan de roulement, les suspensions des wagons sont nettement plus rigides que celles des voitures à voyageurs en raison de la variation de charge importante existant entre le véhicule vide et chargé. Les différences de charge sont aussi préoccupantes pour le freinage. L’équipement de frein des wagons a été longtemps un obstacle à l’augmentation des vitesses des trains de marchandises, certains véhicules anciens ne possédant même aucun équipement, si ce n’est une conduite d’air simplement destinée à assurer la continuité de la conduite générale. Les wagons modernes sont tous équipés d’un dispositif permettant de faire varier l’effort de freinage en fonction de la charge de façon à obtenir une certaine homogénéité des performances.


Différents types de wagons

Le transport des marchandises évoluant vers une spécialisation accrue, l’importance des wagons-tombereaux, plats et couverts, constituant le matériel classique, diminue au profit des wagons spécialisés, répondant à un transport déterminé ou convenant à un produit particulier et s’adaptant mieux aux moyens modernes de manutention. Ces véhicules sont définis par une étroite collaboration de la clientèle et des services spécialisés. Pour les pondéreux en vrac, les chemins de fer utilisent des wagons-trémies à déchargement par gravité, latéral ou central, dont la capacité varie de 45 à 80 m3 sur les réseaux européens. Des wagons-citernes sont conçus pour le transport des liquides ou des gaz liquéfiés sous pression. Ils sont constitués d’une citerne de 40 à 120 m3 fixée au châssis. Pour faciliter la manutention des marchandises palettisées aux terminaux, certains wagons couverts sont équipés de parois latérales coulissantes autorisant un accès latéral à toute la surface du plancher. Pour les denrées périssables, les chemins de fer ont longtemps utilisé des wagons calorifugés, dans lesquels des blocs de glace entretenaient une basse température. Les wagons frigorifiques modernes sont munis d’un groupe électrogène et d’un équipement électromécanique à compresseur pour la production du froid. Le transport industriel des voitures automobiles s’effectue sur des wagons porte-autos à deux étages. Ces véhicules sont constitués d’un châssis unique reposant sur deux bogies ou de deux châssis articulés à trois essieux. Certains wagons plats sont aménagés pour le transport des produits sidérurgiques (tubes, couronnes de fil, rouleaux de tôle, etc.). D’autres sont équipés pour le transport des conteneurs ou des remorques routières. Enfin il existe quelques véhicules très particuliers, destinés à des transports exceptionnels par leur poids ou leur encombrement.

La plupart des wagons spécialisés appartiennent à des sociétés étrangères aux administrations ferroviaires. Ils représentent en France 25 p. 100 du parc des wagons en service et assurent plus de la moitié du trafic des marchandises.