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réaction chimique

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Antoine Laurent de Lavoisier
Antoine Laurent de Lavoisier

Résumé du dossier

Une réaction chimique est une transformation au cours de laquelle des corps disparaissent (les réactifs) et d’autres apparaissent (les produits). Au cours d’une réaction chimique, les molécules qui composent les réactifs se cassent et libèrent leurs atomes. Ceux-ci se regroupent autrement et forment d’autres molécules, qui, constituent les produits. Au cours de la réaction, les atomes se conservent donc. L’équation-bilan permet de traduire la réaction. Celle-ci s’écrit en plaçant à gauche les réactifs et à droite les produits et en équilibrant ensuite par des coefficients devant chaque formule afin que le nombre d’atomes de chaque espèce soit le même des deux côtés de la flèche. Certaines réactions produisent de la chaleur, elles sont dites « exothermiques », d’autres en nécessitent ou en absorbent, elles sont dites « endothermiques ». Les combustions sont des réactions chimiques, où un combustible s’unit à un comburant (souvent l’oxygène) en produisant de la chaleur. Si la combustion est très rapide, le dégagement de chaleur est suffisant pour porter le combustible à incandescence. On dit qu’il y a alors combustion vive. Si la combustion est lente, on dit qu’il y a oxydation, comme dans le cas du fer en présence d’air humide. Si le mélange combustible-comburant est riche en oxygène, la combustion sera complète. Si au contraire ce mélange est trop pauvre en comburant, la combustion est incomplète. Plus généralement on parle d’oxydation quand la réaction fait perdre des électrons à un atome. L’opération inverse s’appelle une réduction. Quand une action chimique d’un oxydant sur un réducteur comporte à la fois une réduction de l’oxydant et une oxydation du rédacteur on parle d’oxydoréduction. Dans la réaction 2CuO + C → 2Cu + CO2, on assiste simultanément à l’oxydation du carbone et à la réduction de l’oxyde de cuivre. Le cuivre est l’oxydant et le carbone le réducteur.

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architecture

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Palladio, la Rotonda, Vicence
Palladio, la Rotonda, Vicence

Résumé du dossier

Isoler les occupants d’un lieu tout en ménageant à ceux-ci des liens thermiques, optiques, locomoteurs avec le milieu environnant, telle est la finalité première des constructions entreprises par les hommes. Le type de l’édifice (matériaux, structures et décor) est conditionné par les ressources techniques et les données culturelles, rationnelles ou symboliques de chaque civilisation et le programme qui est assigné. Les premiers hommes ont produit des cellules d’habitations de base en matériaux végétaux, en terre ou excavées. Dans l’Orient ancien, on voit apparaître les entassements massifs de brique de la Mésopotamie. La Chine fait usage de savantes charpentes en bois et l’Égypte produit de spectaculaires empilements de pierre (pyramides). La Grèce bénéficie de progrès techniques (outillage de fer et appareils de levage) qui aboutissent sur des systèmes constructifs en pierre simples (temples à alignements de colonnes). Les ingénieurs romains maîtrisent l’arc et la voûte. Le roman, puis le gothique, s’appliquent à développer l’usage des voûtes. Avec la Renaissance, l’Europe puise aux sources antiques pour finalement donner naissance à l’architecture moderne. Pendant plus de quatre siècles, l’architecture européenne va tantôt explorer les principes de la composition structurale (baroque, rationalisme), tantôt dissocier l’aspect de la structure (éclectisme, néoclassicisme). Avec, au tournant du xxe siècle, l’éclosion de l’Art nouveau, favorisée par l’usage de matériaux nouveaux, fer et béton notamment, le discours change : une tendance fonctionnelle se fait jour, qui s’assouplit dans le courant de l’architecture organique. À la fin du siècle, les thèmes modernistes sont à leur tour battus en brèche par une résurgence historiciste. De nouvelles innovations techniques autorisent en outre une liberté formelle croissante.

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Égypte ancienne

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Abou-Simbel, le temple de Ramsès II
Abou-Simbel, le temple de Ramsès II

Résumé du dossier

Vers 3000 avant J.-C., les pharaons des premières dynasties unifient la Haute- et la Basse-Égypte. Considérés comme des dieux vivants, ceux-ci sont des chefs religieux et militaires, et possèdent toutes les terres. Les Égyptiens possèdent un système d’écriture (les hiéroglyphes), que les scribes utilisent pour transcrire les ordres du souverain. À partir du xxviiie siècle avant J.-C., les premières pyramidesSaqqarah, puis à Gizeh) sont érigées et, vers le xve siècle, sont construits les grands temples de Karnak, de Louqsor et de la Vallée des Rois. Cette époque est notamment celle du grand pharaon Ramsès II. Hormis la tentative d’Akhenaton d’imposer le culte d’Aton, dieu solaire unique, les Égyptiens sont polythéistes, tout en privilégiant le culte du dieu solaire . Chaque dieu a une attribution particulière : Osiris est le dieu de la Fertilité et Isis veille sur les morts. 90 % de la population est paysanne et s’évertue à mettre en valeur (irrigation, construction de canaux, de réservoirs et de barrages) les limons fertiles que charrie le Nil, fleuve sans lequel le pays serait désertique. L’Égypte des pharaons connaîtra une succession d’époques brillantes, mais à l’approche de l’ère chrétienne, elle tombera sous la domination des Grecs (Alexandre le Grand et ses successeurs de la dynastie des Lagides) et des Romains. Cette période, dite « hellénistique », qui est celle entre autres des Ptolémées et de la reine Cléopâtre, sera néanmoins faste, comme en témoigne la magnificence de la ville d’Alexandrie, célèbre pour son phare et pour sa bibliothèque.