Résultats 61-80 de 2463 pour en fait

Voir le dossier

Rome antique

[dossier]

Rome, le Forum
Rome, le Forum

Résumé du dossier

La légende fait de Romulus le fondateur de Rome en 753 av. J.-C., mais les archéologues datent du début du vie siècle cette fondation. En 509, la république est instaurée sous l’influence du modèle culturel, politique et religieux grec. Au iiie siècle, Rome soumet toute la péninsule italienne. Au iie siècle, c’est au tour de Carthage (→ guerres puniques), de la Grèce, de l’Asie mineure et de l’Espagne de passer sous l’autorité de la république romaine. Au ier siècle av. J.-C., le Proche-Orient, l’Égypte de Cléopâtre et la Gaule (→ Jules César) sont aussi conquis. Les richesses de toutes ces régions font la fortune de Rome. En 27 av. J.-C., l’héritier de César, Octavien met définitivement fin à la république, en devenant empereur sous le nom d’Auguste. Durant les cinq siècles suivant, les habitants de l’Empire romain qui s’étend sur toutes les rives de la Méditerranée sont tenus de célébrer le culte impérial. Les provinces de l’Empire sont gouvernées par des sénateurs ou des chefs militaires. Cette période de domination, appelée « paix romaine », voit la construction de routes, de nombreux édifices et de villes. La culture gréco-romaine est diffusée sur tout le territoire par la langue latine. Les invasions barbares vont mettre fin à l’Empire romain, qui se christianise pendant le ive siècle. Dès le iiie siècle apr. J.-C., des peuples germaniques s’étaient installés en Gaule. Les vagues d’arrivants s’accentuent sous la poussée d’envahisseurs venus d’Asie, comme les Huns (Attila). A partir de 395 l’Empire est partagé en deux parties. Les peuples germaniques profitent de son affaiblissement pour prendre le pouvoir dans sa partie occidentale. En 476, l'Empire romain d'Occident n'existe plus : les Ostrogoths sont maîtres de l’Italie tandis que les Francs en Gaule, les Wisigoths en Espagne, les Vandales en Afrique, les Angles et les Saxons en Grande-Bretagne établissent de nouveaux royaumes.

Voir le dossier

littérature

[dossier]

Victor HugoX
Victor HugoX

Résumé du dossier

Art de tracer des lettres à l’origine, ensemble du savoir livresque et culture du lettré (« on a de la littérature »), la littérature prend un nouveau sens à la fin du xviiie s., où elle désigne la production des écrivains en un lieu et à une époque donnés (« on fait ou on étudie de la littérature »). La littérature en tant que l’activité autonome de l’écrivain qui s’incarne dans un livre est une acception récente. Ignorant l’écriture, les premières civilisations ont transmis oralement leur patrimoine culturel et émotionnel, et, avant d’être le fait d’un individu solitaire, la littérature a été un chant mémoriel des traditions de la communauté : les contes, les récits sont la mémoire d’un groupe, voire le répertoire sacré des règles d’un peuple. En devenant ce qu’elle est de nos jours, elle s’accompagne d’une évolution des genres (de l’épopée au roman, de l’éloquence au lyrisme). Au fur et à mesure de la constitution d’aires culturelles s’élaborent des thèmes spécifiques et la pratique de formes privilégiées. La fixation de la littérature par l’écrit et la diffusion du livre bouleversent les rapports de l’écrivain avec son public et de l’écrivain avec la tradition. Si la littérature s’interroge de nos jours sur sa finalité et ses méthodes, elle paraît de plus en plus être un lieu de passage privilégié entre les grandes aires culturelles. L’extension du champ de la communication grâce à l’Internet et l’ouverture des frontières qu’elle induit génèrent deux mouvements contradictoires : une transformation des regards sur l’extérieur mais aussi un repli sur ses racines.