Frédéric Alfred Pierre, comte de Falloux

Homme politique français (Angers 1811-Angers 1886).

Proche du catholicisme libéral, député légitimiste de Segré (1846), il combat pour la liberté de l'enseignement. Rallié à la République après la révolution de 1848, il présente le décret de dissolution des Ateliers nationaux et fait partie du comité de rue de Poitiers qui donne naissance au parti de l'Ordre, en 1849.

Il soutient la candidature de Louis Napoléon (→ Napoléon III), qui lui octroie le ministère de l'Instruction publique et des Cultes (décembre 1848-octobre 1849). En mars 1850, il élabore la loi sur l'enseignement qui porte son nom (→ loi Falloux) et qui sera votée sous son successeur.

Élu député à l'Assemblée législative (1849), il s'oppose à la politique du prince-président. Au lendemain du coup d'État du 2 décembre 1851, il est arrêté. Libéré, il se retire de la vie politique et collabore au Correspondant, organe des catholiques libéraux, dont il est le chef.

Après 1871, il jour un rôle actif dans la fusion des orléanistes et des légitimistes pour essayer de restaurer la monarchie française. Ses Mémoires d'un royaliste, ont été publiés en 1888. (Académie française, 1856.)

Pour en savoir plus, voir les articles enseignement, orléanisme, IIe République.

  • 1850 Vote de la loi scolaire élaborée par F. Falloux (15 mars).