consécration

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de mythologie grecque et romaine ».

Chez les Romains, acte religieux qui consiste à offrir aux dieux une res profana, une « chose profane », autrement dit à faire passer dans le domaine du sacré un objet, édifice, un lieu public...

À la différence de la dédicace, la consécration ne peut être conduite que par un personnage en liaison étroite avec la divinité : pontife, prêtre, etc.

À l'époque archaïque, la consécration touche l'individu considéré comme sacrilège. On destine alors soit sa personne (consecratio capitis), soit ses biens (consecratio bonorum), soit les deux à la divinité qu'il a offensée. En fonction de la gravité du crime, le coupable est puni par la mort ou par l'exil. L'acte de consécration consiste également chez les Romains à diviniser les personnes méritantes, notamment les empereurs. Son équivalent grec est l'apothéose.

Voir aussi : apothéose