Acropole

L'Acropole d'Athènes
L'Acropole d'Athènes

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de mythologie grecque et romaine ».

Point haut des villes de Grèce.

Difficiles à prendre d'assaut, elles sont une retraite sûre lors des tentatives d'invasion. C'est sur ces hauteurs, dominant les plaines ou les vallées, et apparues à l'époque mycénienne (Mycènes, Tirynthe, Pylos, Thèbes, Athènes), que les Grecs érigent les plus précieuses de leurs architectures. Si l'agora est consacrée aux hommes, l'acropole l'est aux dieux.

L'acropole la plus fameuse est celle d'Athènes, située à 152 mètres au-dessus du niveau de la mer. La ville primitive s'y construit, trouvant dans ce rocher une forteresse naturelle. Vers la fin du xiiie siècle, les Pélasges bâtissent un rempart tout autour, de 4 à 6 mètres d'épaisseur ; ce mur est détruit en 510 av. J.-C.

Au ve siècle av. J.-C., après les dégâts considérables provoqués par la guerre contre les Mèdes, les murs nord sont relevés par Thémistocle, les murs sud par Cimon.

Les principaux monuments de l'Acropole sont le Parthénon (temple d'Athéna), l'Érechthéion (temple d'Athéna et de Poséidon), le temple d'Athéna Nikè, l'Asklépiéion (temple d'Asclépios). Hérodote rapporte qu'il existait sur l'Acropole un temple consacré à Érechthée dont la légende dit qu'il a jailli du sol. À l'intérieur de ce temple se trouvent un olivier et une source d'eau salée ; le premier est l'œuvre d'Athéna, la seconde de Poséidon lorsque les deux divinités se sont disputé la cité. Par la suite, le temple est incendié et l'olivier, du même coup, disparaît. Mais, dès le lendemain de l'incendie, lorsque les Athéniens montent au sanctuaire, ils constatent avec surprise que l'arbre a repoussé.

Voir aussi : Agora, Athènes

L'Acropole d'Athènes
L'Acropole d'Athènes