mont Ventoux

Tour de France, 1967
Tour de France, 1967

Montagne calcaire des Préalpes françaises, dans le Vaucluse, au N.-E. de Carpentras ; 1 909 m.

Il est constitué par un crêt tourné vers le N., tandis que les pentes méridionales correspondent au flanc d'un anticlinal où les phénomènes karstiques sont nombreux. On accède au sommet par une route touristique, itinéraire de courses cyclistes et automobiles. Observatoire météorologique. Sports d'hiver.

Des reboisements importants ont été effectués sur le Ventoux dès 1861, en utilisant le chêne vert dans les parties basses, puis, jusqu'à 1 100 m, le chêne blanc, enfin, au-dessus, le pin noir d'Autriche et le pin à crochets. En 1875, plus de 3 000 ha étaient ainsi reboisés. Un domaine de 2 570 ha, délimité en 1881, fut ensuite reboisé en pin noir, pin à crochets et hêtre. Outre ces essences, ont été employés également le pin maritime et le cèdre de l'Atlas qui occupe plus de 1 000 ha dans la forêt communale de Bédoin et sur le territoire des communes avoisinantes.

Le mont Ventoux et le Tour de France

La route entre Bédoin et le sommet présente un dénivelé de près de 1 600 m, soit 20,8 km à 7,5 % de moyenne et peut dépasser les 10 %. Le mont Ventoux a été escaladé à quinze reprises par les coureurs du Tour de France. La première ascension date de 1951. Lors des dix arrivées au sommet, les vainqueurs ont été : Gaul, en 1959, lors d'un contre-la-montre, Poulidor, en 1965, Merckx, en 1970, le Français Thévenet, en 1972, le Français Bernard, en 1987, lors d'un contre-la-montre, l'Italien Pantani, en 2000, le Français Virenque, en 2002, l'Espagnol Garate, en 2009, Froome, en 2013. Les premiers lors d'un passage au sommet ont été : le Français Lazaridès, en 1951, le Français Robic, en 1955, l'Espagnol Jimenez, en 1967, l'Espagnol Aja, en 1974, l'Italien Poli, en 1994. Le Britannique Simpson devait y trouver la mort en 1967.