thérapie cellulaire
Technique de traitement de certaines maladies graves (leucémies), par injection de cellules humaines modifiées.
La thérapie cellulaire, branche récente des biothérapies, utilise des cellules pour soigner ou remplacer un organe défaillant ou malade. Les cellules utilisées sont généralement des cellules souches pluripotentes (capables de se transformer en n’importe quelle cellule mature) prélevées sur le malade lui-même, ou provenant d’un donneur, ou encore de cellules embryonnaires issues, par exemple, du sang de cordon ombilical (→ enfant donneur). Après une préparation complexe, ces cellules sont injectées dans l’organe malade, ce qui constitue une forme de greffe cellulaire. Un risque de rejet existe avec les cellules issues d’un donneur si les règles d’histocompatibilité (système HLA) ne sont pas respectées. En revanche, ce risque est très faible avec des cellules souches embryonnaires et il est nul avec les cellules prélevées sur le donneur lui même.
En 2015, plus de 350 essais cliniques sont répertoriés par l’INSERM. Les premiers succès ont porté sur le traitement de certaines leucémies, de l’infarctus du myocarde et de l’insuffisance cardiaque, de la dégénérescence rétinienne (DMLA dans sa forme humide). Les essais en cours portent surtout sur des maladies génétiques et sur les maladies neurologiques dégénératives comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson.