Maroc : cinéma

Mohammed Asfour réalisa le premier long métrage en 1958, l'Enfant prodigue. Le film Wechma (1971), d'Hamid Bennani, marqua un tournant dans le cinéma marocain en ouvrant la voie à l'exploitation de thèmes considérés comme sensibles, car touchant à la nature du pouvoir politique dans le monde arabe. Les Mille et Une Mains (1972), de Ben Barka Souhayl, décrit la misère des teinturiers d'un souk de Marrakech. La guerre du pétrole n'aura pas lieu est un drame politique du même réalisateur. Le Coiffeur des quartiers pauvres, de Mohamed Reggab, étonne par son originalité et son audace, saluées par de nombreuses distinctions (Carthage, Ouagadougou, Berlin, Cannes). Le cinéaste Nabyl Lahlou occupe une place privilégiée. Ses films Al-Kanfoudi, le Gouvernement général de l'île Chakerbakerben, l'Âne qui brait abordent les problèmes politiques et sociaux sur le mode de la dérision et du sarcasme.

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