Espagne : activités économiques

Espagne
Espagne

  • GÉNÉRALITÉS
  • PNB (2021) : 1 435 milliards de dollars
  • PNB/hab. (2021) : 29 690 dollars
  • PNB/hab. PPA (2021) : 40 910 dollars internationaux
  • IDH (2021) : 0,905
  • Taux de croissance annuelle du PIB (2021) : 5,5 %
  • Taux annuel d'inflation (2021) : 3,1 %
  • Structure de la population active (2020) :
    ● agriculture : 4 %
    ● mines et industries : 20,2 %
    ● services : 75,8 %
  • Structure du PIB (2021) :
    ● agriculture : 2,6 %
    ● mines et industries : 20,4 %
    ● services : 77 %
  • Taux de chômage (2021) : 14,7 %
  • Tourisme
  • Recettes touristiques (2018) : 81 250 millions de dollars
  • Commerce extérieur
  • Exportations de biens (2021) : 379 192 millions de dollars
  • Importations de biens (2021) : 402 117 millions de dollars
  • Défense
  • Forces armées (2019) : 199 000 individus
  • Dépenses militaires (2021) : 1,4 % du PIB
  • Niveau de vie
  • Incidence de la tuberculose pour 100 000 personnes (2021) : 8
  • Part en % des richesses détenues par les 10 % les plus élevés : n.d.
  • Part en % des richesses détenues par les 50 % les moins élevés : n.d.
  • Dépenses publiques d'éducation (2020) : 4,59 % du PIB

Au cours des années 2000, l'Espagne a connu un « miracle économique » dû, notamment, à un boom du secteur de la construction dont la crise a accentué la récession de 2009 - 2010 et la hausse massive du chômage, révélant les fragilités structurelles du développement du pays. Les produits chimiques, l'agroalimentaire, les appareils électriques et l'automobile sont les principaux postes d'exportation. La France, l'Allemagne et l'Italie sont les premiers partenaires de l'Espagne, qui est aussi l'une des puissances agricoles majeures de l'UE (fruits et légumes, huile d'olive, vin…). La diversification vers des activités de haute technologie est désormais une priorité dans le but de retrouver la compétitivité : les secteurs considérés comme stratégiques sont ainsi, outre l'agroalimentaire et l'automobile, les biens d'équipement, l'aérospatiale, les biotechnologies et l'industrie pharmaceutique, les technologies de l'information et de la communication, les énergies renouvelables et les industries liées à la protection de l'environnement. La crise des dettes souveraines qui a suivi le sauvetage des banques a entraîné le pays dans une politique d'austérité sévère comprenant notamment une réduction des dépenses sociales et une déréglementation du marché du travail. En 2014, l'Espagne est sortie de la récession, avec une croissance annuelle autour de 3 % entre 2015 et 2019. Elle a renoué avec la compétitivité facilitée par les modérations salariales, rétablissant la confiance des investisseurs étrangers tandis que le déficit budgétaire a été réduit de plus de 11 % en 2009 à 2,9 % en 2019. Cette cure a été cependant très contestée, en particulier au sein de la jeunesse espagnole, et le salaire minimum a été augmenté de plus 22 % en 2019. L'Espagne est l'un des pays d'Europe les plus sévèrement atteints parla récession en 2020 — 11,3 %), ce qui lui vaut d'être le premier bénéficiaire du plan de relance européen. Un retour de l'économie au niveau d'avant-crise est attendu en 2024.

1. L'Espagne, douzième puissance économique mondiale

1.1. Une économie très tournée vers l'extérieur

L'appartenance à l'Union européenne a posé des problèmes d'adaptation (quotas de prises pour une pêche active, compétitivité industrielle, surproduction agricole). La politique de libéralisation de l'économie et de désengagement de l'État s'est traduite par plusieurs vagues de privatisations qui ont constitué une véritable manne pour les finances publiques.

Tournée en priorité, pour ses échanges commerciaux, vers l'Europe communautaire (la France est son premier partenaire commercial), l'économie espagnole se caractérise par son fort degré d'ouverture sur l'extérieur, que renforce la présence massive d'investisseurs étrangers (français et allemands, notamment) dans les principales branches d'activités.

Depuis quelques années, l'Espagne se tourne aussi vers les pays hispanophones – elle investit de plus en plus en Amérique latine, principalement dans le secteur bancaire – ainsi que vers les pays lusophones (Portugal, Brésil, Angola). L'institutionnalisation des liens politiques et économiques avec ces pays s'est renforcée depuis le début des années 1990, grâce à l'organisation de rencontres annuelles entre chefs d'État et de gouvernement dans le cadre des Sommets ibéro-américains.

1.2. Un chômage de masse

L'Espagne est face à une grave crise et renoue avec un chômage de masse (6,2 millions de personnes, soit 27 % de la population active en 2013). C'est le produit de l'épuisement de la plupart des locomotives du pays, à commencer par l'immobilier. Sans doute ne faut-il pas oublier l'importance de l'économie souterraine : 23 % du produit intérieur brut. Mais la crise est tellement profonde que 1,5 million de foyers comptent tous leurs membres au chômage : un foyer sur cinq est passé sous le seuil de pauvreté. Un jeune sur deux est sans emploi.

Sinistre cortège, les exécutions hypothécaires (qui mènent à une saisie immobilière) n'ont jamais été aussi hautes, s'élevant de 59 % en 2009. Autre dégât collatéral, la crise économique radicalise une portion de la société contre l'immigration massive qu'a connue l'Espagne. Certaines municipalités ont eu la tentation de restreindre l'« empadronamiento » des sans-papiers, c'est-à-dire l'inscription au padrón, registre municipal, ouvrant droit à divers services sociaux.

1.3. Déficit et endettement

Le pays, qui pouvait se targuer d'un excédent des comptes publics de 2,2 % en 2007, affichait en 2010 un déficit de 9 %. L'assainissement des comptes publics devient prioritaire. Soucieux de conjurer le risque d'une aggravation incontrôlée de la situation, l'ancien chef du gouvernement, José Luis Zapatero, a développé un plan drastique de contraction de la dépense publique : baisse des salaires de 5 % dans la fonction publique en 2010, suppression du « chèque bébé » d'un montant de 2 500 euros à partir de 2011, baisse de plus de 6 milliards de l'investissement public, âge légal de départ à la retraite graduellement repoussé à 67 ans à partir de 2013. En parallèle, le gouvernement s'est attelé à la réforme des caisses d'épargne, fortement affectées par l'éclatement de la bulle immobilière, et à celle d'un marché du travail présenté comme insuffisamment flexible.

L'endettement public espagnol (75 % du produit intérieur brut en 2012) est moindre que ceux de l'Italie (120 % du produit intérieur brut) et de la Grèce (130 % du produit intérieur brut) et le pays dispose d'une économie plus solide et diversifiée. L'endettement privé reste néanmoins très fort (200 % du produit intérieur brut). La virulence de la crise actuelle interroge en profondeur un modèle économique trop peu orienté vers des activités à haute valeur ajoutée. Ces faiblesses resteront d'autant plus criantes qu'il est peu envisageable que l'Espagne retrouve tous les emplois perdus dans l'immobilier.

2. L'agriculture espagnole

Au-delà de son poids réel dans l'économie (moins de 3 % du produit intérieur brut), la signification de l'agriculture est plus profonde, même si l'Espagne se dégage de l'image d'un pays longtemps rural : il s'agit des productions spécialisées d'un pays qui appartient à l'Union européenne et qui fournit du vin (dont il est le deuxième producteur mondial) et des primeurs, de l'huile d'olive et des agrumes, avec un important troupeau ovin. Le quart de la population active dans le Sud, le tiers en Castille et Estrémadure, la moitié en Galice demeurent dans le secteur primaire. En Castille, de nombreuses exploitations comptent plus de 100 ha, en Galice, un grand nombre n'atteint pas 10 ha. Ce contraste se perpétue à l'échelle nationale : les exploitations supérieures à 200 ha occupent une bonne part de la superficie totale, ce qui pose des problèmes techniques (extensivité, bas rendements, monoculture), mais surtout sociaux, avec, d'une part, l'absentéisme citadin des propriétaires et, d'autre part, le bas niveau de vie, le chômage, une main-d'œuvre abondante et sous-payée, contrainte à l'exode. Mais toutes les statistiques renvoient au contraste fondamental entre culture sèche (secano) et terres irriguées (regadío), le Norte humide échappant toutefois à cette classification, caractéristique de l'Espagne sèche.

2.1. La culture sèche

La culture sèche (le secano) est le lot de l'Espagne intérieure, mais en réalité 75 % du territoire manquent d'eau. Les cultures de céréales (blé, orge, seigle) ont des rendements assez bas. La terre reste en jachère un an sur deux, ou porte parfois des légumineuses. L'arboriculture est typiquement méditerranéenne avec l'olivier, l'amandier, le caroubier ; la trilogie méditerranéenne blé-vigne-olivier couvre le tiers de l'Espagne cultivable. Les dehesas d'Estrémadure sont des terrains de parcours de faible valeur pour les troupeaux : ovins, porcs à la glandée sous les chênes verts. Les taureaux occupent mauvaises terres de la région de Salamanque et des Marismas (marécages) du Guadalquivir.

2.2. Les terres irriguées

Les terres irriguées (le regadío) autorisent plusieurs cultures annuelles dans les huertas (plaines irriguées) anciennes du Levant et de l'Andalousie. Les fleuves, malgré leur régime irrégulier, sont soigneusement aménagés selon des techniques élaborées et des règles anciennes (tribunal des eaux de Valence) : Segura, Genil, Júcar. De plus, les travaux se multiplient, depuis la simple dérivation (canaux de l'Èbre) jusqu'aux ouvrages hydrauliques du bassin du Guadalquivir.

Les cultures sont très variées : céréales (blé, maïs, orge, riz), légumes (tomates, poivrons, salades), arbres fruitiers (agrumes, pommes, abricots) ; floriculture ; cultures tropicales (avocats, bananes, canne à sucre). Au total, l'irrigation concerne une part assez faible de l'ensemble des terres, mais selon une répartition en archipel, de petite extension, avec des campagnes peuplées, riches, soignées autour de Valence, Murcie, mais également Grenade et Lérida.

2.3. Le secteur atlantique

Le secteur atlantique est le domaine du maïs et de la prairie pour les bovins ; les céréales sont limitées, laissant place à la pomme de terre. La propriété est petite, morcelée, la population encore trop nombreuse.

La pêche apporte dans le Nord, de la Galice au Pays basque, des compléments importants. Le total des prises annuelles avoisine le double de celui de la France. La façade atlantique de l'Andalousie (Cadix, Huelva) permet d'armer vers les Canaries et le Maroc. La Méditerranée n'apporte que des contingents de poisson très faibles.

3. Les ressources minières et énergétiques

3.1. Les ressources minières

Les produits de base se répartissent sur un petit nombre de régions. Il s'agit de ressources non négligeables, mais de produits souvent médiocres. La production de houille s'effectue dans les Asturies et le León, celle de lignite en Aragon et en Catalogne. La moitié des minerais métalliques provient du Sud (mercure d'Almadén, plomb de Linares, pyrites de cuivre du Río Tinto). C'est une extraction très ancienne et longtemps soumise aux capitaux étrangers. Le fer, à la base de l'industrie lourde, est extrait surtout près de Bilbao (qui constitue un port d'exportation). L'aluminium nécessite l'importation de la bauxite (ou l'alumine).

3.2. Les ressources énergétiques

Le quart de la production d'électricité est d'origine hydraulique. Les principales centrales électriques sont localisées sur les grands fleuves, Tage et Duero. Mais les hydrocarbures, qui satisfont plus de la moitié des besoins énergétiques, doivent être en quasi-totalité importés, du Mexique et du Moyen-Orient. Le gaz naturel, acheté à l'Algérie, transite par les installations portuaires de Barcelone. La production nucléaire, inaugurée en 1969, est entrée dans la troisième génération avec les centrales de Vandellós (Tarragone) et de Trillo (Guadalajara). L'apport des centrales nucléaires approche aujourd'hui la production hydroélectrique.

4. L'industrie

La pétrochimie, secteur largement dépendant de l'approvisionnement extérieur, est dispersée à Puertollano, Tarragone et Algésiras. La construction automobile est la première industrie, le premier secteur exportateur et représente au total plus de deux millions d'emplois. Ce fleuron industriel est cependant dépendant de décisions prises à l'étranger (il n'existe plus de constructeur espagnol national) et est aujourd'hui concurrencé par les pays d'Europe centrale et orientale.

Le pays occupe une place honorable dans les domaines des machines-outils (Pays basque), de la construction navale (Galice), de l'automobile (SEAT, FASA-Renault, Ford, Citroën). Il persiste d'autre part de nombreuses petites usines, formes de modernisation des anciennes manufactures. Dès la Première Guerre mondiale, Hispano-Suiza fabriquait des voitures, avant de produire des avions. Désormais, symbole de l'intégration européenne et des progrès réalisés dans les industries de pointe, les ailerons des Airbus sont produits en Espagne. Il reste encore à résorber des structures vieillies, et la soumission aux firmes multinationales ne doit pas être perdue de vue dans le domaine de l'automobile, des pneumatiques, de l'électronique, de la chimie, de l'industrie agroalimentaire.

Les deux grands foyers industriels, malgré des promotions récentes, restent la Catalogne, essentiellement textile (en difficulté), mais très diversifiée, et l'ensemble vasco-asturien fondé sur la houille et la sidérurgie autour de Bilbao et Avilés. S'ajoutent les foyers dispersés du Levant valencien (Sagunto) et de l'Andalousie, et les créations du régime dans les années 1960 : des pôles greffés sur des villes dont ils vont assurer la croissance, à Séville, Huelva, Burgos, Madrid, Saragosse (machines agricoles), Valladolid (construction automobile), Medina del Campo (aluminium).

Des spécialisations régionales apparaissent : textile (en difficulté), chaussures et chimie en Catalogne, cuir à Valence, métallurgie de transformation en Catalogne, la papeterie et les arts graphiques, boissons et tabac en Andalousie, bois à Valence, les matériaux de construction et les produits alimentaires en Catalogne, les mines en Andalousie.

5. Le tourisme et les transports

Le phénomène touristique a atteint en Espagne un développement spectaculaire. On comptait 7 millions de touristes en 1960, le double en 1965, 24 millions en 1970, 30 millions en 1975, 40 millions en 1978, 56 millions de touristes en 2011. Secteur important de l'économie, le tourisme représente 10 % du produit intérieur brut.

Des régions privilégiées accueillent des ressortissants de l'Europe du Nord-Ouest, dont un quart de Britanniques, 20 % de Français et de nombreux Allemands : côtes catalane (Costa Brava), alicantine et andalouse, qui multiplient les grands ensembles littoraux. On peut y ajouter les Baléares et les Canaries (en hiver), les héritages balnéaires (Saint-Sébastien) ou religieux (Saint-Jacques-de-Compostelle) ; les centres urbains : Tolède, Grenade, Séville ; les grands musées de Madrid (Prado) ou de Barcelone (musée Picasso). Parallèlement, l'hôtellerie s'est développée.

Dans certaines régions, le tourisme est, de très loin, la principale source d'emplois et de revenus (Baléares, Andalousie). L'Espagne s'est ainsi progressivement affirmée comme la deuxième puissance touristique au monde, en nombre de visiteurs, derrière la France, et en recettes. Les régions les plus visitées sont les Canaries, les Baléares, la région de Valence, la Catalogne et le Pays basque.

C'est un tourisme de classe moyenne pour un tiers, estival et à destination des plages pour l'essentiel. Il a entraîné une modification des conditions de transport : 1 300 km d'autoroutes (un réseau périphérique et à vocation touristique). Pour le trafic aérien, Palma de Majorque dépasse Madrid et Barcelone, et certains aéroports sont spécialisés dans l'accueil des charters : Gérone pour la Costa Brava, Málaga pour la Costa del Sol, Las Palmas aux Canaries.

Plusieurs lignes de T.G.V. ont été construites, entre Madrid et Séville (mise en service en 1992). Une ligne est en construction entre Madrid et Barcelone. Une autre ligne est en projet entre Madrid et Lisbonne, qui permettrait de joindre les deux capitales en moins de trois heures.

6. Le morcellement régional de l'Espagne

La constitution espagnole de 1978 reconnaît à la fois l'unité indissoluble de la nation espagnole et le droit à l'autonomie des régions et des nationalités. Dans cet État fortement décentralisé, dix-sept communautés autonomes (comunidades autónomas) disposent de pouvoirs étendus : elles gèrent notamment le tiers des dépenses publiques. Les régions à forte personnalité comme la Catalogne et le Pays basque ont pu ainsi se développer selon leur propre politique. Le Pays basque et la Navarre disposent même de leur propre Trésor public.

Hormis quelques exceptions dans le nord du pays, la dénomination de la province reprend celle de sa capitale.

Très différentes entre elles, ces entités renvoient parfois à de puissants héritages historiques, souvent même à d'anciens royaumes.

Avec une superficie pratiquement équivalente à celle du Portugal et sa forte identité de « finisterre », l'Andalousie est pratiquement un monde à part.

La Catalogne, qui souhaite aller vers l'indépendance, talonne l'Andalousie dans le rang des communautés autonomes les plus peuplées. Sa densité (près de 200 habitants par km2) est cependant encore loin de celle du Pays basque (plus de 300 habitants par km2).

La Meseta (les plateaux), au centre, partagée entre Madrid et les deux Castilles (Castille-La Manche, Castille-León), est divisée entre une quinzaine de provinces. L'ancienne Vieille-Castille, devenue Castille-León, comprend neuf provinces : Ávila, Burgos, León, Palencia, Salamanque, Ségovie, Soria, Valladolid et Zamora. L'ancienne Nouvelle-Castille (Albacete, Ciudad Real, Cuenca, Guadalajara, Tolède), désormais Castille-La Manche, abandonne Madrid (qui est devenue autonome) et récupère Albacete (isolant de la sorte Murcie).

La Galice (La Corogne, Lugo, Orense, Pontevedra) forme un bloc massif, tout comme la Catalogne (Barcelone, Gérone, Lérida et Tarragone) ou l'Andalousie (Almería, Cadix, Cordoue, Grenade, Huelva, Jaén, Málaga, Séville).

Avec la reconnaissance des langues régionales, on écrit Catalunya (Catalogne) en catalan, Galizia (Galice) en galicien et Euskadi (Pays basque) en basque.

Les régions les moins développées (Andalousie, Estrémadure), tout comme les régions industrielles en crise (Asturies), bénéficient de l'aide du Fonds européen de développement régional (Feder).

Les communautés autonomes d'Espagne

DIVISIONS ADMINISTRATIVES DE L'ESPAGNE

Communauté autonome

Superficie
(en km2)

Population
(recensement de 2011)

Capitale

Andalousie

87 268

8 371 270

Séville

Aragon

47 700

1 344 509

Saragosse

Asturies

10 565

1 075 183

Oviedo

Baléares

5 014

1 100 503

Palma de Majorque

Pays basque

7 200

2 185 393

Vitoria

Canaries

7 300

2 126 769

Las Palmas et Santa Cruz de Tenerife

Cantabrique

5 300

592 542

Santander

Castille-La Manche

79 500

2 106 331

Tolède

Castille-León

94 200

2 540 188

Valladolid

Catalogne

31 930

7 519 843

Barcelone

Estrémadure

41 600

1 104 499

Mérida

Galice

29 400

2 772 928

Saint-Jacques-de-Compostelle

Madrid

8 028

6 421 874

Madrid

Murcie

11 300

1 462 128

Murcie

Navarre

10 400

640 129

Pampelune

La Rioja

5 000

321 173

Logroño

Valence

23 305

2 563 342

Valence

Ville autonome

Superficie
(en km2)

Population
(recensement de 2011)

 

Ceuta

 

83 517

 

Melilla

12,3

81 323

 

7. Les sites d'Espagne classés à l'Unesco

Plusieurs dizaines de sites d'Espagne sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco :

Aragon : l'architecture mudéjare ;
Ávila : la vieille ville avec ses églises extra-muros ;
– Burgos : la cathédrale ;
– Caceres : la vieille ville ;
– Cordoue : le centre historique ;
Cuenca : la ville historique fortifiée ;
– Grenade : l'Alhambra, la Generalife et l'Albaicin ;
Oviedo : les monuments ;
Saint-Jacques-de-Compostelle : vieille ville ;
Ségovie : la vieille ville et son aqueduc ;
Tolède : la vieille ville ;
Séville : la cathédrale, l'Alcázar et l'Archivo de Indias ;
Salamanque : la vieille ville ;
Poblet : le monastère ;
– Santa María de Guadalupe : le monastère royal ;
Barcelone : le palais de la musique catalane et l'hôpital de Sant Pau ;
Valence : la Lonja de la Seda ;
Alcalá de Henares : l'université et le quartier historique ;
– Vallée de Côa et de Siega Verde : sites d’art rupestre préhistorique ;
– Bassin méditerranéen de la péninsule Ibérique : l'art rupestre ;
– Las Médulas ;
San Millán, Yuso et Suso : les monastères ;
– San Cristóbal de la Laguna ;
– Elche : la palmeraie ;
– Lugo : les remparts romains ;
– Serra de Tramuntana : le paysage culturel ;
– Almadén et Idrija : le patrimoine du mercure ;
– Vizcaya : le pont ;
– Úbeda et Baeza : les ensembles monumentaux Renaissance ;
– Aranjuez : le paysage culturel ;
– Atapuerca : le site archéologique ;
Tarragone : ensemble archéologique ;
– Vall de Boí : les églises romanes catalanes ;
– Tour d’Hercule, à La Corogne ;
– Saint-Jacques-de-Compostelle : le chemin ;
Escurial : le monastère et le site ;
– Gaudí : les œuvres ;
Mérida : l'ensemble archéologique ;
Grotte d’Altamira et art rupestre paléolithique du nord de l’Espagne ;
Ibiza, biodiversité et culture ;
– Doñana (parc national) ;
– Garajonay (parc national) ;
Teide (parc national) ;
Mont Perdu, dans les Pyrénées.

Pour en savoir plus, voir les articles géographie physique de l'Espagne et population de l'Espagne.