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- Quand un prédateur inattendu s’invite au rucher et bouleverse la lutte contre le frelon asiatique
- Ce que font réellement les poules face au frelon asiatique : réflexe instinctif et efficacité redoutable
- Trois ans d’expérimentation réussie : comment un simple test a prouvé l’utilité des poules dans la protection des ruches
- Une solution gagnante à tous les niveaux : abeilles apaisées, apiculteurs soulagés, poules nourries
Quand un prédateur inattendu s’invite au rucher et bouleverse la lutte contre le frelon asiatique
Face à un frelon asiatique invasif, dévastateur et incontrôlable, peu de solutions naturelles semblaient efficaces. Pourtant, un apiculteur des Landes a ravivé un souvenir rural qui a tout changé : la présence ancienne des poules autour des ruches. Autrefois, elles picoraient tout ce qui traînait, y compris les frelons, sans inquiéter les abeilles.
Ce constat, appuyé par l’observation de poules alertées par le vol stationnaire bruyant des frelons fondatrices, a donné lieu à une expérience grandeur nature, et à une redécouverte bienvenue d’un prédateur naturel.
Ce qui frappe aussi, c’est la cohabitation pacifique entre poules et abeilles. Les premières ignorent les secondes, concentrées sur leur cible. Aucun dérangement dans les allées et venues des butineuses, même lorsqu’une poule fouille les abords de la ruche. Une harmonie rare, mais bien réelle.
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Ce que font réellement les poules face au frelon asiatique : réflexe instinctif et efficacité redoutable
Les poules, attirées par le bruit des ailes des frelons, les attrapent en vol ou au sol, notamment quand ils stationnent près des ruches. Cette posture vulnérable en fait une cible facile. Résultat : les fondatrices sont éliminées avant même la construction des nids. Une intervention précoce et décisive.
De plus, les poules consomment aussi les cadavres d’abeilles, nettoyant naturellement l’environnement du rucher. Ce comportement contribue à limiter la propagation de maladies dans les colonies tout en réduisant la pression prédatrice.
Dans certains cas, les poules ont même été observées à l’affût près des zones d’activité intense des frelons. Elles semblent apprendre à les repérer plus efficacement avec le temps, développant une forme d’habitude de chasse ciblée. Un apprentissage par l’expérience, inattendu mais précieux.
Trois ans d’expérimentation réussie : comment un simple test a prouvé l’utilité des poules dans la protection des ruches
L’idée a été testée sur plusieurs saisons. En laissant des poules évoluer librement autour des ruches, les nids de frelons sont devenus de plus en plus rares. En trois ans, l’apiculteur a pu observer une baisse significative des attaques, une reprise de l’activité des colonies, et une amélioration globale de la santé des abeilles.
Sans produits chimiques ni pièges sophistiqués, cette méthode écologique et durable s’est imposée comme une évidence. Elle valorise un comportement animal ancien, trop souvent oublié.
Une solution gagnante à tous les niveaux : abeilles apaisées, apiculteurs soulagés, poules nourries
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L’avantage est multiple : les abeilles peuvent enfin butiner sans menace constante, les apiculteurs voient leurs ruchers sécurisés de manière naturelle, et les poules bénéficient d’un apport protéique précieux. Un équilibre se rétablit.
Cette approche devrait inciter les apiculteurs découragés à revenir vers leur passion. Et surtout, elle rappelle que la solution aux problèmes modernes se cache parfois dans les gestes simples du passé.


