Deviennent responsables de l'information à la télévision : Jean-Pierre Guérin sur TF1, Joseph Pasteur sur Antenne 2, Édouard Guibert sur FR3.

Nouveaux titres

Challenge, mensuel destiné aux étudiants (juin).

Le Sud, mensuel Provence, Alpes, Côte d'Azur (juillet).

Tilt, bimestriel consacré aux jeux électroniques (septembre).

Normandie Magazine, mensuel régional d'information (septembre).

Le Nouveau Détective, succède à Qui, Police (septembre).

Prima, mensuel féminin lancé par le groupe Prisma Presse Géo (septembre).

Micro 7, mensuel consacré à la micro-informatique (octobre).

Toulouse Magazine, quotidien (14 octobre).

Tel, hebdomadaire (octobre).

Obozrenie (« Compte rendu »), bimensuel en langue russe, publié en France (octobre).

L'Écho des savanes, dirigé par Georges Wolinski (octobre).

Perspectives, mensuel (novembre).

Territoires « pour aider les régions à se connaître » (novembre).

L'Événement, le Deuxième Journal de Rennes, hebdomadaires régionaux (novembre).

Le Nouveau Sud, hebdomadaire du Languedoc-Roussillon (novembre).

Intervention succède à Faire (novembre).

L'Écho des Antilles, trihebdomadaire lancé en Martinique (décembre).

Le Nouvel Homme, magazine mensuel (décembre).

Cessent de paraître

La Gazette d'Indre-et-Loire, la Gazette du Limousin, la Gazette de Tulle et Ussel, la Gazette du pays de Brive, la Gazette du haut et du bas Quercy : cinq hebdomadaires du groupe Hersant (juin 1982).

Minuit, revue littéraire bimestrielle, après son 50e numéro (septembre).

France Foot 2, édité depuis 1978 (septembre).

Lyon Magazine, mensuel créé en septembre 1980 (septembre).

Latitude, mensuel fondé en novembre 1981 (octobre).

Imbroglio

Un véritable imbroglio juridique s'instaure autour d'un certain nombre d'actions du Dauphiné libéré. La cour d'appel de Grenoble rend un arrêt confirmant la désignation par le président du tribunal de commerce d'un administrateur provisoire pour les 5 453 actions de la société SOFIGEP, vendues en avril 1981 par Louis Richerot, alors P-DG du journal, à Marcel Fournier.

Elle souligne que la cession du 8 avril de 5 130 actions SOFIGEP appartenant à Marcel Fournier à la société SOCPRESSE (Robert Hersant) n'est pas entachée d'irrégularité. Elle ordonne la mise sous séquestre de 1 580 actions de la SA le Dauphiné libéré – 54 % du capital – qui ont été transférées le 25 mai de la société SOFIGEP à la société FINACOM, dont le gérant et principal actionnaire est Paul Dini, directeur général du Dauphiné libéré.

Louis Richerot, président du conseil de surveillance du Dauphiné libéré, est inculpé pour faux et usage de faux et infraction à l'article 6 de l'ordonnance de 1944.

Les actionnaires des Presses nouvelles de l'Est ayant décidé de cesser, à la date du 19 août, d'imprimer les Dépêches de Dijon, le journal est désormais édité par la société Delaroche. Jean-Charles Lignel faisant effectuer ce travail à Chassieu, près de Lyon, 67 ouvriers du Livre ayant refusé leur mutation sont licenciés. Les journalistes des Dépêches entrent en conflit ouvert avec J.-C. Lignel, des camionnettes transportant le journal sont interceptées, des exemplaires détruits, l'imprimerie occupée jusqu'à ce que le tribunal ordonne l'expulsion des grévistes. Un conflit qui n'est pas sans rappeler celui du Parisien libéré.

L'achat par le Républicain lorrain de 21 % du capital de son rival l'Est Républicain échoue à la suite d'une surenchère exercée sur les actions de la grande chaudronnerie lorraine.

Difficultés

Plusieurs titres connaissent des difficultés : au Quotidien de la Réunion, une grève – provoquée par le refus de créer un comité d'entreprise – interrompt la publication du journal pendant plusieurs semaines ; à l'Union de Reims, on évoque la possibilité d'un dépôt de bilan ; au Matin de Paris, où l'on enregistre une perte de 7,5 millions de F, bien supérieure aux prévisions, un plan de restructuration présenté par Claude Perdriel est repoussé, un moratoire adopté jusqu'à ce qu'un accord intervienne. Plusieurs journalistes quittent l'entreprise.