Éd. 1979– Jean Bardon, directeur général des NMPP, Olivier Chevrillon, P-DG du Point, Jacques de Fouchier, président d'honneur de Paribas, et Gérard Worms, directeur général et directeur du groupe presse, entrent au conseil d'administration d'Hachette.
– Georges Lucas, directeur général des éditions Robert Laffont, entre au directoire de la Librairie Larousse et en devient le président.
Publicité
Une certaine stagnation caractérise l'année 1978. Le total des investissements publicitaires des annonceurs nationaux n'augmente, en francs courants, que de 9 % et les recettes des principaux médias de 11 %. D'où un climat de morosité : ces chiffres sont trop proches du montant de l'érosion monétaire pour inciter à l'optimisme. Le total des dépenses publicitaires s'est élevé à 15 milliards de F. 9 milliards 180 millions (soit 61 %) ont été consacrés aux cinq grands médias : 5 150 millions à la presse, 1 550 à la télévision, 1 320 à l'affichage, 980 à la radio, 180 au cinéma.
Le 12 octobre 1978, après l'Assemblée, le Sénat adopte un projet de loi sur l'affichage sauvage. Cette lutte contre la pollution publicitaire est destinée à protéger sites et monuments.
On ouvre, au cours de cette année, deux dossiers importants : l'influence de la publicité sur les enfants et l'autorisation de la publicité comparative. Il semble que le législateur — et quelques publicitaires qui y sont franchement opposés ! — soient en retard sur la pratique : on procède déjà à des essais comparatifs dans plusieurs revues et un magasin à grande surface rend public un indice comparatif de ses prix.
La presse n'a pas le privilège des concentrations d'entreprises. Interpublic, société holding américaine, premier groupe mondial de publicité qui comprend McCann-Erikson, Campbell-Ewald, Marschalk, Erwin Wasey, achète Lintas International.