– Ghoum soie (160 × 110) : 10 500 F, Drouot, 25-X-75.

– Chine (200 × 300) : 4 600 F, Drouot, 12-III-75.

– Grand tapis de la Savonnerie (400 × 288) : 58 000 F, Drouot, 11-III-75.

– Ghoum soie (185 × 108) : 77 000 F, Versailles, 1-XII-74.

– Kirman (310 × 210) : 45 000 F, Versailles, 27-IV-75.

– Keshan (385 × 270) : 15 100 F, Versailles, 27-IV-75.

– Tabriz (375 × 280) : 11 000 F, Drouot, 23-IV-75.

– Caucase (550 × 260) : 36 500 F, Drouot, 25-I-75.

– Tapisserie d'Aubusson, d'après Pillement (260 × 236) : 23 500 F, Drouot, 11-X-74.

– Tapisserie d'Aubusson xviiie (350 × 245) : 22 000 F, Drouot, 2-XII-74.

– Tapisserie de Bruxelles xviie (257 × 173) : 280 000 F belges, Bruxelles, 18-III-75.

– Tapisserie des Flandres xviie (251 × 323) : 160 000 F belges, Bruxelles, 18-III-75.

– Tapisserie d'Aubusson xviiie (225 × 135) : 6 400 F, Drouot, 2-IV-75.

– Tapisserie de Beauvais xviiie (290 × 411) : 340 000 F belges, Bruxelles, 18-III-75.

Livres

La bibliophilie est un secteur en hausse continue. Le goût des amateurs se porte en particulier sur les livres rares, habillés de reliures anciennes et sur les éditions originales du xixe siècle. Parallèlement, le marché des manuscrits et des autographes s'étend sans cesse à de nouveaux amateurs.

– Voyage de la Nouvelle-France (1632) : 77 000 F, Versailles, 1-XII-74.

– Le lys dans la vallée, de Balzac, édition originale : 5 300 F, Versailles, 8-XII-74.

– Le grand Meaulnes, d'Alain-Fournier, édition originale (1913) : 4 400 F, Versailles, 8-XII-74.

– Mémoires, de Saint-Simon, annotés par Stendhal : 165 000 F, Drouot, 2-II-75.

– Contes et nouvelles, de La Fontaine, Amsterdam (1762) : 20 000 F, Drouot, 28-IV-75.

– La divine comédie, de Dante, illustrée par Dali : 2 900 F, Drouot, 29-IV-75.

– Lettres autographes de Musset : 3 300 F, Drouot, 27-XI-74.

– Lettre à la princesse Bibesco, De Gaulle (1960) : 2 000 F, Drouot, 27-XI-74.

– Lettre signée de Bonaparte (1801) : 2 000 F, Drouot, 30-I-75.

– Lettre de Wellington (1815) : 5 600 F, Drouot, 30-I-75.

– Manuscrit autographe de Debussy : 5 000 F, Drouot, 4-III-75.

Curiosités

– Croix de commandeur de l'Ordre créé par Maximilien-Joseph de Bavière : 57 000 F, Drouot, 21-VI-74.

– Simarre en étain xviiie (h. 25) : 10 200 F, Drouot, 23-X-74.

– Dent de narval : 21 000 F, Galliera, 6-XII-74.

– Vêtement de chasseur d'ours hérissé de pointes : 95 000 F, Galliera, 6-XII-74, acquis par le musée de Houston (Texas).

– Violon de J.-P. Vuillaume, comte d'Oria (1856) : 63 000 F, Drouot, 4-XII-74.

L'Hôtel Drouot sera détruit et reconstruit sur place

Les commissaires-priseurs parisiens, après un demi-siècle d'hésitation, décident, le 24 avril 1975, de détruire le vieil Hôtel des ventes, édifié en 1852, pour le reconstruire sur place. Le programme d'investissement représente une mobilisation de capitaux de l'ordre de 70 millions de francs. Il aura fallu cinq ans d'études et de pourpalers entre la Chambre parisienne des commissaires-priseurs, la Ville de Paris et la BNP (propriétaire d'une partie des terrains) pour aboutir à cette décision historique. Le projet, élaboré par les architectes Biro et Fernier, présente une façade « haussmannienne » pour respecter l'environnement du quartier, comme le souhaitait Michel Guy, secrétaire d'État à la Culture. Les aménagements intérieurs sont confiés aux architectes Étienne Fromanger et Pierre Siegrist, qui ont conçu un nouveau système de présentation qui limitera au maximum la manutention. En attendant la reconstruction de l'hôtel Drouot, les ventes auront lieu, à partir de janvier 1976, à la gare d'Orsay.