– Les accords conclus :
relance de négociations internationales pour l'organisation des marchés des produits de base, notamment pour le cacao, et mise à l'étude de ces problèmes d'une manière permanente ;
reconnaissance du principe du 1 % : chaque pays riche est prié, sans autre contrainte que morale il est vrai, de consacrer au moins 1 % de son produit annuel – et non plus seulement de son revenu – à l'aide financière ;
reconnaissance du principe des préférences généralisées et non réciproques en faveur des pays pauvres.

– Les conséquences politiques :
sensibilisation accrue de l'opinion mondiale au problème du sous-développement, grâce à un effort d'information sans précédent ;
prise de conscience par les pays pauvres de la nécessité de ne compter d'abord que sur eux-mêmes pour assurer leur développement, ce qui encouragera sans doute, à l'avenir, des réformes plus sérieuses et la mise en commun des ressources et des efforts.

La Conférence de New Delhi a surtout mis en lumière le caractère tragiquement illusoire de la solidarité internationale en faveur du développement.