dose (suite)
Unité d’équivalent de dose (rem)
L’efficacité de la dose absorbée peut varier avec la nature du rayonnement et avec les conditions de l’irradiation ; c’est pourquoi, pour les besoins de la protection, on a été amené à définir l’équivalent de dose, numériquement égal au produit de la dose absorbée, exprimée en rad, par un facteur de qualité (FQ). L’unité d’équivalent de dose est le rem (r). Le rad est une unité d’action physique, alors que le rem est une unité biologique.
Kerma
Le kerma (k), formé des initiales de l’expression britannique Kinetic Energy Released in MAterial, est le quotient de la somme des énergies cinétiques initiales de toutes les particules chargées, libérées par les particules indirectement ionisantes dans un élément de volume d’une substance donnée, par la masse de matière contenue dans cet élément de volume. Il s’exprime en joule par kilogramme ou en erg par gramme.
Fluence des particules
Pour les particules α, β, protons, neutrons..., on utilise une unité spéciale, la fluence des particules (F). C’est le quotient du nombre N de particules qui entre dans une sphère par la surface s d’un grand cercle de cette sphère. La fluence s’exprime en nombre de particules par centimètre carré.
Débit de dose
Les unités de dose précédentes traduisent l’importance de la cession d’une certaine quantité d’énergie par gramme de matière irradiée et ne font pas intervenir le facteur temps. Or, dans les questions de protection, le temps est un paramètre fondamental. C’est ainsi que ces notions conduisent à la notion de débit de dose. Dire, par exemple, que dans un milieu contaminé le débit de dose est de 2 R/h signifie que, si l’on reste une heure dans ce milieu, et en admettant que la décroissance ne joue pas, on absorbera une dose de 2 R. On mesure une dose avec un dosimètre et un débit de dose avec un débitmètre.
Quelques résultats à retenir
Sous l’influence de différents facteurs de la radio-activité naturelle, nous absorbons, au niveau de la mer, dans nos régions,
Aux termes de la réglementation actuelle, un travailleur ne doit pas dépasser en moyenne 100 mrem par semaine ; en 1931, on estimait qu’un homme pouvait recevoir sans danger 1,4 rem par semaine ; la conférence de Zurich, en 1934, avait abaissé cette dose à 1 et la conférence de Londres, en 1950, à 0,3.
Ph. R.
➙ Activité / Décroissance radio-active / Nucléaire (énergie) / Protection civile / Radio-activité / Radio-élément / Rayonnement / Retombées radioactives.