Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
D

Descartes (René) (suite)

 A. Baillet, la Vie de monsieur Des-Cartes (Horthemels, 1691). / L. Liard, Descartes (Baillière, 1881). / P. Natorp, Descartes Erkenntnistheorie (Marburg, 1882). / C. Adam, Vie et œuvres de Descartes (Éd. du Cerf, 1910) ; Descartes, sa vie et son œuvre (Boivin, 1937) ; Descartes, ses amitiés féminines (Boivin, 1937). / O. Hamelin, le Système de Descartes (Alcan, 1911). / E. Gilson, Index scolastico-cartésien (Alcan, 1912) ; la Doctrine cartésienne de la liberté et de la théologie (Alcan, 1913) ; René Descartes — Discours de la méthode, texte et commentaire (Vrin, 1925) ; Étude sur le rôle de la pensée médiévale dans la formation du système cartésien (Vrin, 1930). / G. Cohen, Ecrivains français en Hollande dans la première moitié du xviie siècle (Champion, 1920). / G. Milhaud, Descartes savant (Alcan, 1921). / H. Gouhier, la Pensée religieuse de Descartes (Vrin, 1924) ; Essais sur Descartes (Vrin, 1937) ; les Premières Pensées de Descartes (Vrin, 1958) ; la Pensée métaphysique de Descartes (Vrin, 1962). / J. Sirven, les Années d’apprentissage de Descartes (Vrin, 1928). / P. Mony, le Développement de la physique cartésienne (Vrin, 1934). / P. Mesnard, Essai sur la morale de Descartes (Boivin, 1936). / L. Brunschvicg, Descartes (Rieder, 1937) ; Descartes et Pascal, lecteurs de Montaigne (Éd. de La Baconnière, Neuchâtel, 1937). / J. Laporte, le Rationalisme de Descartes (P. U. F., 1945). / J.-P. Sartre, Descartes (Éd. des Trois-Collines, 1946). / F. Alquié, la Découverte métaphysique de l’homme chez Descartes (P. U. F., 1950) ; Descartes, l’homme et l’œuvre (Hatier-Boivin, 1956 ; nouv. éd., 1969). / F. Gonzalez Rios, Descartes, su mondo moral y religioso (Buenos Aires, 1950). / G. Lewis, l’Individualité selon Descartes (Vrin, 1950) ; le Problème de l’inconscient et le cartésianisme (Vrin, 1950) ; et, sous le nom de G. Rodis-Lewis, la Morale de Descartes (P. U. F., 1957 ; 3e éd., 1970) ; Descartes et le rationalisme (P. U. F., coll. « Que sais-je ? », 1966 ; 2e éd., 1970) ; l’Œuvre de Descartes (P. U. F., 1971). / L. J. Beck, The Method of Descartes (Londres, 1952) ; The Metaphysics of Descartes (Londres, 1965). / N. K. Smith, New Studies in the Philosophy of Descartes (Londres, 1952). / M. Guéroult, Descartes selon l’ordre des raisons (Aubier, 1953 ; 2 vol.) ; Nouvelles Réflexions sur la preuve ontologique de Descartes (Vrin, 1955). / J. Wahl, Du rôle de l’idée de l’instant dans la philosophie de Descartes (Vrin, 1953). / S. de Sacy, Descartes par lui-même (Éd. du Seuil, 1956). / R. Lefèvre, la Vocation de Descartes (P. U. F., 1956) ; l’Humanisme de Descartes (P. U. F., 1957) ; le Criticisme de Descartes (P. U. F., 1958) ; la Bataille du cogito (P. U. F., 1960). / Cahiers de Royaumont, Descartes (Éd. de Minuit, 1957). / J. Vuillemin, Mathématiques et métaphysique chez Descartes (P. U. F., 1960). / M. Schiavo, Il Problema etico in Cartesio (Rome, 1965). / E. Denissof, Descartes, premier théoricien de la physique mathématique (Nauwelaerts, 1970). / M. Le Guern, Pascal et Descartes (Nizet, 1971). / M. Beyssade, Descartes (Vrin, 1972). / S. Romanowski, l’Illusion chez Descartes (Klincksieck, 1974).

Bibliographie cartésienne

Ouvrages parus pendant la vie de Descartes

1637

Le Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences, la Dioptrique, les Météores et la Géométrie paraissent à Leyde chez Jean Maire.

En 1644 paraît chez L. Elzevier une traduction entière du Discours, de la Dioptrique et des Météores, due à E. de Courcelles et revue par Descartes.

1641

Première édition latine des Méditations : Renati Des Cartes meditationes de prima philosophia, chez Michel Soly à Paris. Cette 1re édition ne comprend que six séries d’« objections et réponses ».

1642

Deuxième édition latine des Méditations, parue chez L. Elzevier, Amsterdam, comprenant les « septièmes objections » et la lettre au P. Dinet.

Une traduction française parait en 1647 chez la veuve Jean Camusat et Pierre Le Petit, à Paris : les Méditations métaphysiques de René Descartes.

La traduction des Méditations (duc de Luynes) et la traduction des 1re, 2e, 3e, 4e et 6e réponses (due à Clerselier) sont revues par Descartes, qui remplace la 5e objection par un court avertissement.

1644

Les Principes de la philosophie paraissent dans une édition latine chez L. Elzevier : Renati Des Cartes principia philosophiae.

La traduction due à l’abbé Picot paraît en 1647 chez Henri Le Gras, Paris ; elle est revue par Descartes et augmentée d’une lettre préface.

1649

Les Passions de l’âme sont publiées. Imprimés en Hollande, les exemplaires paraissent sous la marque soit de L. Elzevier, soit de Henri Le Gras, ou d’autres encore. D’autres textes paraissent aussi du vivant de Descartes ; notamment la lettre à Voetius, en 1643 chez L. Elzevier (Epistola Renati Des Cartes ad celeberrimum virum D. Gisbertum Voetium).

Ouvrages parus au xviie et au xviiie siècle

1650

Le Musicae compendium paraît en Hollande en 1650. La traduction française date de 1668.

1656

Traduction latine de la Lettre apologétique (Querela apologetica), parue à Amsterdam.

1662

Traduction latine du Traité de l’homme à Leyde.

1664

Le Monde de Monsieur Descartes, ou le Traité de la lumière, paraît à Paris chez Jacques Le Gras, édité d’après une copie.

À partir de 1657, Clerselier devient le grand éditeur de Descartes.

Il publie 3 volumes de correspondance :
1657 Un 1er vol. chez Charles Angot ou Henri Le Gras, réédité en 1663 et 1667 ;
1659 Un 2e vol., dans lequel les lettres latines sont remplacées par des versions dues au fils de Clerselier, réédité en 1666 ;
1667 Un 3e vol. contenant le texte français de la Lettre apologétique.

Il publie, en 1664, l’Homme de René Descartes ainsi qu’un Traité de la formation du fœtus et, en 1667, une nouvelle édition à laquelle est ajouté le Monde, selon le texte original.

1668

L’Explication des machines et engins avec une traduction du Traité de la musique, publiés par le P. Poisson chez Charles Angot.

1691

La Vie de monsieur Des-Cartes, d’Adrien Baillet, publiée à Paris chez Daniel Horthemels (2 vol.), contenant de nombreux inédits.

1701

Les Regulae paraissent dans leur texte latin original dans Renati Descartes opuscula posthuma chez Blaen à Amsterdam, qui contiennent en outre les Excerpta mathematica, les extraits dits Generatio animalium et De saporidus, ainsi que la traduction latine de la Recherche de la vérité par la lumière naturelle.