Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
V

Vague (Nouvelle) (suite)

Les principaux réalisateurs de la nouvelle vague


Alexandre Astruc

(Paris 1923). Principaux films : le Rideau cramoisi (moyen métrage, 1951), les Mauvaises Rencontres (1955), Une vie (1958), la Proie pour l’ombre (1960), l’Éducation sentimentale (1961), la Longue Marche (1966), Flammes sur l’Adriatique (1968).


Philippe de Broca

(Paris 1933). Principaux films : les Jeux de l’amour (1959), le Farceur (1960), l’Amant de cinq jours (1960), Cartouche (1961), l’Homme de Rio (1963), Un monsieur de compagnie (1964), les Tribulations d’un Chinois en Chine (1965), le Roi de cœur (1966), le Diable par la queue (1968), les Caprices de Marie (1969), la Poudre d’escampette (1971), Chère Louise (1971), le Magnifique (1973).


Claude Chabrol

(Paris 1930). Principaux films : le Beau Serge (1958), les Cousins (1959), À double tour (1959), les Bonnes Femmes (1960), les Godelureaux (1960), l’Œil du malin (1961), Ophelia (1962), Landru (1962), Le tigre aime la chair fraîche (1964), la Ligne de démarcation (1966), le Scandale (1966), la Route de Corinthe (1967), les Biches (1968), la Femme infidèle (1968), Que la bête meure (1969), le Boucher (1969), la Rupture (1970), Juste avant la nuit (1970), la Décade prodigieuse (1971), Docteur Popaul (1972), les Noces rouges (1972), Nada (1973), Une partie de plaisir (1974), les Innocents aux mains sales (1974), Folies bourgeoises (1976).


Jacques Demy

(Pont-Château 1931). Principaux films : Lola (1960), la Baie des Anges (1962), les Parapluies de Cherbourg (1963), les Demoiselles de Rochefort (1966), Model Shop (1968), Peau-d’Âne (1970), le Joueur de flûte (1972).


Michel Deville

(Boulogne-sur-Seine 1931). Principaux films : Ce soir ou jamais (1960), Adorable Menteuse (1961), À cause, à cause d’une femme (1962), Lucky Jo (1964), Benjamin (1967), Bye bye Barbara (1968), l’Ours et la poupée (1969), Raphaël ou le Débauché (1971), la Femme en bleu (1972), le Mouton enragé (1973), l’Apprenti-salaud (1976).


Jean-Luc Godard.

V. l’article.


Claude Lelouch

(Paris 1937). Principaux films : le Propre de l’homme (1960), Une fille et des fusils (1964), Un homme et une femme (1965), Vivre pour vivre (1967), la Vie, l’amour, la mort (1968), Un homme qui me plaît (1969), le Voyou (1970), Smic, Smac, Smoc (1971), L’aventure, c’est l’aventure (1792), la Bonne Année (1973), Toute une vie (1974), Mariage (1974), le Bon et les méchants (1975).


Louis Malle

(Thumeries, Nord, 1932). Principaux films : Ascenseur pour l’échafaud (1957), les Amants (1958), Zazie dans le métro (1960), Vie privée (1961), le Feu follet (1963), Viva Maria (1965), le Voleur (1966), le Souffle au cœur (1970), Lacombe Lucien (1973), Black Moon (1975).


Jean-Pierre Melville.

V. France [le Cinéma français].


Alain Resnais.

V. l’article.


Jacques Rivette

(Rouen 1928). Principaux films : Paris nous appartient (1958), la Religieuse (1966), l’Amour fou (1968), Out one (1970-1972), Céline et Julie vont en bateau (1974).


Éric Rohmer (Jean-Marie Maurice Scherer, dit)

[Nancy 1920]. Principaux films : le Signe du Lion (1959), la Collectionneuse (1966), Ma nuit chez Maud (1968), le Genou de Claire (1970), l’Amour l’après-midi (1972), la Marquise d’O (1976).


Jacques Rozier

(Paris 1926). Principaux films : Adieu Philippine (1961), Du côté d’Orouet (1970).


François Truffaut

(Paris 1932). Principaux films : les Mistons (1957, court métrage), les Quatre Cents Coups (1959), Tirez sur le pianiste (1960), Jules et Jim (1961), la Peau douce (1963), Fahrenheit 451 (1966), La mariée était en noir (1967), Baisers volés (1968), l’Enfant sauvage (1969), la Sirène du Mississippi (1969), Domicile conjugal (1970), Deux Anglaises et le continent (1971), la Nuit américaine (1973), l’Histoire d’Adèle H. (1975), l’Argent de poche (1976).


Roger Vadim (Roger Vadim Plemiannikov, dit)

[Paris 1928]. Principaux films : Et Dieu créa la femme (1956), Sait-on jamais (1957), les Bijoutiers du clair de lune (1958), les Liaisons dangereuses 1960 (1959), Et mourir de plaisir (1960), le Repos du guerrier (1962), le Vice et la vertu (1963), Château en Suède (1963), la Ronde (1964), la Curée (1965), Barbarella (1967), Si tu crois fillette (1970), Hellé (1972), Don Juan 73 (1972), la Jeune Fille assassinée (1974).


Agnès Varda

(Bruxelles 1928). Principaux films : la Pointe courte (1954), Du côté de la Côte (1958, court métrage), Cléo de 5 à 7 (1961), le Bonheur (1965), Lions’Love (1969), L’une chante, l’autre pas (1976).

Valachie

En roum. Ţara Românească, ancienne principauté danubienne qui a formé avec la Moldavie* le royaume de Roumanie*.



La période romaine et préféodale

Au ier s. av. J.-C., les diverses tribus installées dans la zone intracarpatique, la plaine valaque, l’Olténie et la Moldavie s’unissent pour former un État, la Dacie*. Une campagne victorieuse menée par Trajan contre les Daces permet à Rome d’annexer leur pays, qui devient province romaine (106). Mais, au cours de la crise que traverse l’Empire au iiie s., les légions romaines doivent abandonner la province (271) qui est dès lors livrée à l’anarchie et dont l’histoire est alors très mal connue.

Pendant la période préféodale, le territoire de l’ancienne Dacie est traversé par des vagues de populations. Parmi ces peuples, les Slaves, qui pénètrent dans la région au viie s., s’y établissent définitivement et contribuent au développement de formations politiques.


L’État féodal de Valachie et la lutte anti-ottomane (début du xive s. - 1714)

La création de la voïvodie de Valachie (Ţara Românească) résulte de l’unification, au début du xive s., des diverses organisations politiques (voïvodies, knezats, « pays ») sises entre les Carpates et le Danube. Jean Basarab (ou Basarab Ier) [v. 1322-1352] pose les bases de la principauté naissante, lutte avec succès contre les Tatars (1325-1328) et met en échec l’armée de son suzerain, le roi de Hongrie Charles Ier Robert, à Posada (1330). Cette bataille consacre l’indépendance du nouvel État féodal de Valachie, dont l’existence politique est menacée dès la fin du xive s. par les Ottomans* : en 1394, Bayezid Ier envahit la principauté et contraint le prince valaque Mircea le Vieux (1386-1418), vaincu à Nicopolis (25 sept. 1396), à se reconnaître tributaire de la Porte, tout en conservant cependant une certaine autonomie. En 1444 et en 1448, les Valaques tentent de se soulever contre les Turcs. Ils récidivent en 1461-62, sous le règne du terrible voïvode Vlad l’Empaleur (1456-1462 et 1476), et attaquent les troupes de Mehmed II, mais ils sont vaincus, et les Ottomans leur imposent un joug plus pesant.