surrénales (capsules) (suite)
L’élimination des 17-céto et 17-OH est normale. L’hyperaldostéronisme est affirmé par l’augmentation de l’élimination urinaire de la tétrahydroaldostérone (T. H. A.). La mise en évidence de l’adénome responsable est difficile et bénéficie des opacifications déjà citées : on peut associer à la phlébographie surrénalienne le dosage du sang veineux surrénalien et parvenir ainsi à distinguer l’adénome de l’hyper-plasie.
Les problèmes chirurgicaux sont complexes et varient selon l’étiologie de l’hyperaldostéronisme.
• Les tumeurs non sécrétantes de la surrénale. Elles sont très rares : on oppose les tumeurs kystiques (kyste parasitaire, kyste vrai, pseudo-kyste hématique) et les tumeurs solides (corticosurrénalome malin, adénome bénin).
Révélées par des douleurs, des signes de compression des organes voisins, elles sont habituellement découvertes tardivement, en l’absence de contexte endocrinien, sous forme d’une volumineuse masse ferme, perçue dans la région lombaire. Des différentes opacifications radiologiques, l’artériographie est essentielle.
L’exérèse chirurgicale s’impose, mais le pronostic des lésions malignes est redoutable.
• Les tumeurs surrénaliennes avec syndromes masculinisants ou féminisants. Les tumeurs féminisantes se révèlent par une gynécomastie (développement des seins chez l’homme) par excès d’œstrogènes observée de façon constante, associée parfois à une perte de la libido, à une atrophie testiculaire, à une tumeur surrénalienne palpable, à une augmentation de l’excrétion urinaire des métabolites des œstrogènes. Ces syndromes sont dus à un adénome bénin ou à un cancer surrénalien. Le traitement en est chirurgical.
Les syndromes virilisants purs par tumeur sont rares.
• L’hypertension artérielle essentielle. Cette affection, très répandue (v. hypertension), peut bénéficier dans certains cas de la chirurgie surrénalienne en raison du rôle des hormones surrénaliennes dans les mécanismes régulateurs de la tension artérielle et dans les résistances vasculaires périphériques. En fait, on s’est orienté vers des opérations mixtes agissant à la fois sur les surrénales et sur le sympathique (surrénalectomie de réduction bilatérale et sympathectomie). L’indication de ces interventions n’est légitime qu’après échec d’un traitement médical bien conduit.
• Cancer du sein métastatique. Il est connu que le développement du cancer du sein avec métastase est en relation avec le taux de stéroïdes* féminisants. Le but du traitement étant de tarir la source des œstrogènes dans l’organisme, la chirurgie surrénalienne a sa place dans l’arsenal thérapeutique de ce type de cancer métastasé, à côté de l’hypophysectomie, de la chimiothérapie, et surtout à côté de la castration chirurgicale, qui reste la méthode de base et qui doit toujours précéder ou accompagner la surrénalectomie bilatérale. Après ces interventions, l’hormonothérapie substitutive est indispensable.
Ph. de L.

étant la capacité, R la résistance ohmique, L le coefficient de self-induction de ce circuit et ω la pulsation du courant qui le traverse. Ce coefficient est égal au quotient des deux tensions
U0 étant la tension maximale dans le cas le plus général et UN la tension nominale.