parachutisme (suite)
Les perfectionnements des sièges éjectables en cours de développement visent à leur donner une autonomie de vol leur permettant de ramener leur occupant au-dessus d’une zone amie en cas de conflit, ou d’une zone qui ne soit pas dangereuse pour l’atterrissage par parachute. Il faut alors doter le siège de moyens de propulsion et de sustentation. La propulsion peut être réalisée soit par fusées, soit par turboréacteurs de faible poussée, de l’ordre de quelques centaines de newtons. Quant à la sustentation, elle pourrait être assurée par une voilure souple de faibles dimensions ou par un petit rotor tournant en autorotation.
J. L.
Le parachute en astronautique
Le parachute trouve de nombreux emplois en astronautique. Il assure notamment la récupération partielle ou totale des engins, fusées ou ogives. Au moment de la récupération ou de la séparation de l’ogive scientifique, un petit parachute-frein se déploie ; celui-ci ralentit la charge, puis assure l’extraction d’une grande voilure qui ramène le matériel au sol.
La récupération des véhicules spatiaux s’effectue également par parachute dans sa dernière phase. Dans le programme « Apollo », la capsule qui emmène trois astronautes est ramenée au sol au moyen de trois parachutes de 27 m de diamètre environ.
Avec l’astronautique et l’ère des fusées, le parachute change aussi quelquefois de structure. Sur certains engins soviétiques, il se transforme en une sorte de parasol métallique destiné à ralentir le missile au début de la procédure de récupération. Sur la fusée française « Véronique », il prend la forme de disques métalliques qui commencent à ralentir la pointe récupérable, puis servent à extraire le parachute principal. Mais, véritable association des techniques, il peut aussi prendre la forme d’un ballon : c’est le ballute (contraction de ballon et de parachute), qui doit permettre le sauvetage d’astronautes en difficulté à très haute altitude.
J. P. et J. L.
J. Pellandini, le Parachute (P. U. F., coll. « Que sais-je ? », 1959 ; 2e éd., 1967). / M. Défourneaux, l’Attrait du vide, le parachutisme sportif (Calmann-Lévy, 1967). / M. Prik, Initiation au parachutisme sportif (Bornemann, 1967). / J. Rode, Parachutisme. La technique, l’entraînement la tactique (Laffont, 1977).