Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
O

oscilloscope (suite)

 G. Goudet, Électronique industrielle (Eyrolles, 1957). / A. Haas, l’Oscillographe au travail (Éd. Radio, 1956) ; Technique de l’oscilloscope (Éd. Radio, 1965). / J. Thurin, Mesures électriques et électroniques (Eyrolles, 1961). / R. Rateau, l’Oscillographe cathodique (P. U. F., coll. « Que sais-je ? », 1968).

osiériculture

Branche de l’agriculture qui traite de la culture des osiers, ou brins de saule, destinés, en règle générale, à la confection des objets de vannerie.


Les principaux pays étrangers producteurs d’osier sont la Pologne, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Tchécoslovaquie, l’Italie et l’Espagne. En France, les surfaces plantées avoisinent actuellement 2 000 ha et les principales régions productrices sont : la Haute-Marne, l’Aisne, les Ardennes, la Loire-Atlantique, l’Indre-et-Loire et la Meurthe-et-Moselle.

L’osier appartient au genre Salix, famille des Salacinées, ou Salicacées.


Culture

L’osier exige en moyenne une hauteur de 700 à 800 mm d’eau par an dont 1/3 à 1/4 pendant la période estivale. L’osier prospère dans toutes les terres dans la mesure où le sous-sol reste frais pendant l’été. Il existe des variétés adaptées à la plupart des types de terrains.

Le choix des variétés est fonction du produit que l’on veut obtenir (brins fins et courts ou brins forts et longs). La création d’une oseraie se fait sur terrain propre et meuble en février-mars par plantation de boutures de 20 cm de long. Les distances de plantation sont variables et dépendent de la « force » de l’osier recherché (de 50 cm à 90 cm entre les lignes et de 10 à 20 cm sur les lignes). La culture n’est exploitable qu’à partir de la troisième année de végétation. Les soins d’entretien consistent en binages manuels et désherbages chimiques, selon le mode de conduite de la culture ; il faut lutter contre les insectes qui détruisent les bourgeons terminaux des brins et provoquent ainsi la formation de brins « branchus ».


Récolte

Après la chute des feuilles, de novembre à février, la récolte se fait mécaniquement (faucheuse adaptée) ou manuellement à la serpette. Les rendements moyens varient de 8 à 10 t/ha d’osier vert.


Transformation de l’osier

L’osier peut être utilisé en vert, en blanc, en gris ou en buff.

L’osier vert est l’osier tel qu’il se présente sortant du champ (utilisé pour le palissage des vignes).

L’osier blanc est obtenu en produisant un départ en végétation momentané des brins d’osier (les pieds des bottes d’osier sont mis dans l’eau au printemps). Le but est de permettre un décollement facile de l’écorce puis de pratiquer un « pelage », ou « décorticage ». Après séchage, l’osier blanc est surtout utilisé en vannerie.

L’osier gris est obtenu en faisant sécher de l’osier vert, il est utilisé en vannerie.

En faisant bouillir de l’osier gris afin de pouvoir le « décortiquer », on obtient l’osier buff, de couleur rouille clair, qui est utilisé, en particulier, en vannerie.

H. R.

Oslo

Capit. de la Norvège ; env. 500 000 hab. (pour la ville seule).


Résidence royale, siège du gouvernement, des principales administrations, du haut commandement militaire et d’un évêché (religion luthérienne), la ville est la métropole économique de la Norvège et — avec son université, ses instituts de recherche, ses musées —, le plus important foyer culturel du pays. C’est la première ville industrielle de Norvège (industries navales, constructions mécaniques et électriques, électronique, textiles, imprimerie). Elle groupe 20 p. 100 des salariés de l’industrie. Siège de nombreuses banques et maisons de commerce, Oslo est la principale place commerciale et financière du pays. Son port, ses gares et son aéroport en font la grande porte d’entrée des voyageurs du pays. Pour le trafic des marchandises, avec plus de 5 Mt, le port d’Oslo vient au deuxième rang des ports norvégiens après Narvik. C’est le principal port d’armement du pays avec plus de 40 p. 100 des navires de la flotte marchande.

La ville est installée au fond du fjord dans un amphithéâtre de hautes collines boisées, culminant vers 400 m, aux basses pentes envahies par les maisons. Le fjord d’Oslo s’étire sur près de 100 km du nord au sud et forme une très longue baie, aux nombreuses îles et ramifications (Drammensfjord, Bundefjord), faisant alterner, avec des côtes basses et des rives escarpées, de vastes baies et des détroits comme celui de Drøbak, gardé par l’île fortifiée d’Oskarsborg qui protège la baie d’Oslo.

Avec 800 000 habitants, l’agglomération groupe environ le cinquième de la population norvégienne. Sa croissance s’est opérée en éventail à partir du centre, s’étendant sur les pentes des collines et sur les rives accidentées du fjord. Le centre est situé au fond de la baie de Pipervika entre les chantiers navals à l’ouest et la masse imposante de l’Akershus à l’est. Là est le quartier d’affaires, aux grands immeubles modernes, entourant le Rådhus, l’hôtel de ville.

Plus au nord-ouest se trouve le grand parc du château qui entoure le palais royal, devant lequel se dresse la statut équestre de Charles-Jean Bernadotte. De l’entrée du parc part vers l’est une grande artère animée et commerçante qui porte son nom : « Karl Johans Gate » ; elle longe le « Studenterlunden », la promenade des étudiants, avec ses allées ombragées et ses pelouses. Au nord-ouest de la ville, au-delà du grand parc de Frogner aménagé durant la première moitié du xxe s. (sculptures de Gustav Vigeland), sur la colline de Holmehkollen, qui domine une banlieue résidentielle de petites maisons, se trouve un des plus hauts tremplins de ski du monde, où se déroulent de grandes compétitions internationales.

Le front de mer très découpé s’étire de l’ouest à l’est le long des baies de Frognerkilen, Pipervika et Björvika. Il est entièrement occupé par les quais du port, les industries et les entrepôts. En face se trouve Bygdøy, grande île résidentielle et boisée où sont rassemblés de nombreux musées. Le Norsk Folkemuseum est un musée folklorique national en plein air, aménagé dans un grand parc naturel. Le « Viking-Skipene », ou musée du bateau viking, possède une collection unique de trois navires du ixe s. en excellent état de conservation. La maison du Kon-Tiki, Kon-Tikihus, abrite le radeau fameux à bord duquel, en 1947, le Norvégien Thor Heyerdahl et ses cinq compagnons traversèrent l’océan Pacifique. À proximité se trouvent le musée de la Navigation, Norsk Sjøfartsmuseum, et le Framhuset, vaste bâtiment qui abrite le plus célèbre des navires d’exploration polaire, le Fram de Nansen*.

J. G.