Domicile conjugal

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Comédie dramatique de François Truffaut, avec Jean-Pierre Léaud (Antoine Doinel), Claude Jade (Christine), Mlle Hiroko (Kyoko), Daniel Ceccaldi (Lucien Darbon), Claire Duhamel (Mme Darbon).

  • Scénario : François Truffaut, Claude de Givray, Bernard Revon
  • Photographie : Nestor Almendros
  • Décor : Jean Mandaroux
  • Musique : Antoine Duhamel
  • Montage : Agnès Guillemot
  • Pays : France
  • Date de sortie : 1970
  • Son : couleurs
  • Durée : 1 h 37

Résumé

Antoine Doinel a épousé Christine Darbon (voir Baisers volés). Fleuriste, il tente en vain, en teignant des œillets blancs, d'obtenir le rouge absolu. Christine donne des leçons de violon et met au monde un garçon dont Antoine pense qu'il sera Victor Hugo ou rien. Engagé par une grande firme américaine, Antoine a une liaison avec une jolie Japonaise. Christine le quitte, tandis qu'il se lasse des amours exotiques…

Commentaire

Ce quatrième épisode des aventures d'Antoine Doinel (l'enfant des 400 Coups) est un prodige de mise en scène pure. À l'image de son maître Lubitsch, à partir d'un sujet aussi mince que banal, Truffaut amuse, surprend et séduit le spectateur par une invention permanente. Tout le plaisir vient de la manière dont les situations les plus rebattues sont présentées, de façon que le public croie inventer ce qu'il découvre ou soit pris à contre-pied sans jamais sentir le travail qui y mène.