Les conséquences financières, économiques, humaines et écologiques de l'hiver 1985-1986 – au cours duquel se sont succédé des périodes « chaudes », très froides, plus ou moins pluvieuses, selon les régions – sont très inégales. Bien que les dernières barrières de dégel aient été levées seulement à la fin du mois de mars, les travaux de restauration du réseau routier ont entraîné des dépenses très inférieures à celles qui avaient été engagées à l'issue de l'hiver 1984-1985 (600 millions de F pour le réseau national). Les réparations du réseau EDF dans le Midi sont chiffrées à 300 millions de F environ ; les dépenses énergétiques supplémentaires induites par le froid de février représentent, selon l'Agence pour la maîtrise de l'énergie, 7 milliards de francs.

Philippe Chamard