télétransmission (suite)
On envoie sur la ligne une onde porteuse avec la possibilité d’opérer avec plusieurs bandes de fréquence à la fois, ce qui permet de transmettre simultanément plusieurs indications, l’une de ces bandes pouvant éventuellement servir à la téléphonie. Les courants porteurs sont modulés en amplitude par tout ou rien par les signaux à fréquences musicales à transmettre. Les signaux codés sont transmis par déplacement de fréquence. On utilise habituellement la bande 30 à 90 kHz, la bande 90 à 300 kHz étant réservée à la téléphonie. Le couplage de la ligne et des équipements à courants porteurs se fait à l’aide de capacités et d’adaptateurs.
C’est alors que l’administration des Postes et Télécommunications donne son autorisation et indique une bande de fréquences utilisable.
Liaisons radioélectriques et hertziennes
Ce mode de transmission est surtout employé dans la télétransmission par impulsions codées.
Télétransmission par impulsions codées
Ce procédé est très utilisé, car, à la réception, on emploie de plus en plus des calculateurs.
La transmission par voie hertzienne permet d’acheminer des groupes de données digitales et est utilisée pour des transmissions d’alarmes entre des postes périphériques et un dispatching central. La transmission s’effectue en modulation de phase dans une bande de fréquences de 60 à 80 MHz. Sa portée, de quelques centaines de mètres, peut être étendue à plusieurs kilomètres par des aériens de natures bien définies. Le choix des principes de fonctionnement a été guidé par le souci d’assurer un maximum de fidélité et de sécurité à la transmission des données. Ce procédé s’adapte aux informations de télécommandes par tout ou rien et à la transmission des télémesures nécessitant une très grande précision.
La transmission est réalisée d’après le processus suivant. À l’émission, après conversion des informations en impulsions codées, on doit avoir une exploration cyclique des données digitales à transmettre, puis le codage digital des signaux obtenus, suivi de la modulation des signaux codés par sauts de fréquences et d’une transposition et ensuite de la modulation en phase. À la réception, on effectue la restitution du signal modulé en fréquence, suivie d’une démodulation digitale asynchrone, puis un décodage et la restitution des données.
Les informations sont transmises en modulation de fréquence aux vitesses standard de 50, 100, 200 et 600 baud, qui, en appelant N le nombre de messages à transmettre, conduisent à des durées de N × 1,5 s ; N × 0,75 s ; N × 375 ms ; N × 154 ms. (Ce dernier temps tient compte des retards dus aux modulations-démodulations, mais néglige les temps de propagation.) Les codes utilisés sont les codes binaires, réflex ou non. De plus, on peut utiliser des codes redondants, nécessaires pour la détection des erreurs : pour cela, on effectue par une opération logique ou analogique la comparaison du signal transmis avec un signal de caractéristiques prédéterminées. Cette redondance peut s’expliciter directement par codage digital, par corrélation d’un procédé de modulation, par un procédé de diversité ou par toute combinaison de ces divers procédés.
Les équipements réalisés utilisent des transistors associés soit à des circuits à ferrite à cycles d’hystérésis rectangulaires, soit à des tubes à cathodes froides.
E. D.
➙ Automatique / Circuit imprimé / Circuit intégré / Électronique / Régulation automatique / Semi-conducteur / Servomécanisme.