richesse

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la philosophie ».


De l'ancien français rice, du francique riki, « puissant ».

Philosophie Générale, Économie

Quantité de biens et de valeurs possédés.

On voit par là que par richesse on désigne le quantitatif et le qualitatif. L'usage veut que l'on restreigne le terme à son sens économique. L'enjeu de la question de la richesse est donc de déterminer son origine, sa répartition et son emploi : entre chrématistique et générosité. Les considérations sur la richesse seront alternativement morales, politiques ou strictement économiques. Ainsi par exemple, Montesquieu(1), dans l'analyse qu'il propose des différentes formes de gouvernement, introduit des considérations sur le rapport de celles-ci aux richesses. Le problème de la répartition des richesses touche la question de l'articulation de l'individuel et du collectif et ouvre à des considérations sur les inégalités.

Elsa Rimboux

Notes bibliographiques

  • 1 ↑ Montesquieu, Ch.-S. de, De l'esprit des lois, Flammarion, Paris, 1979.
  • Voir aussi : Aristote, Les politiques, Flammarion, Paris, 1993.
  • Marx, K., Le Capital, in Œuvres : Économie, I et II, Gallimard, La Pléiade, Paris, 1963 et 1968.
  • Morilhat, C., Montesquieu, Ch.-S. de de, Politique et richesses, PUF, Paris, 1996.
  • Rousseau, J.-J., Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Gallimard, Paris, 1985.
  • Smith, A., La richesse des nations, Flammarion, Paris, 1991.