saint Didier de Cahors

(fin du vie siècle-655).

Issu d'une famille de l'aristocratie gallo-romaine, Didier fut initié aux « arts libéraux » puis envoyé à la cour de Clotaire II, où il se lia d'amitié avec Éloi, alors jeune orfèvre au service du roi, et avec Arnoul, futur évêque de Metz. Clotaire II, puis, à sa mort, Dagobert, lui confièrent la trésorerie royale. En 630, Didier fut nommé évêque de Cahors, en remplacement de son frère Rustique, assassiné lors d'une émeute. Il se montra bon évêque et fit preuve d'excellentes qualités d'administrateur ; sous son épiscopat, la ville fut le théâtre de grands travaux d'urbanisme, avec l'édification de nombreux édifices religieux. Par ailleurs, l'évêque, converti à la spiritualité de saint Colomban, introduisit dans son diocèse les coutumes de Luxeuil.

Fête le 15 novembre.