Bernard de Ventadour ou Bernart de Ventadorn

Troubadour limousin (xiie s.).

Issu d'un milieu modeste (il était fils du boulanger du château de Ventadour), il devint le protégé et le disciple du comte Eble III (1106-1147). Attaché successivement aux cours de Montluçon, de Toulouse, enfin à celle d'Aliénor d'Aquitaine – qu'il suivit peut-être outre-Manche, après son mariage avec Henri Plantagenêt –, il a laissé des chansons d'amour d'une grande beauté (Non es maravilha s'eu chan / Melhs de nul autre chantador / Que plus me tra'l cors va amor / E melhs sui failhz a so coman. [Il n'est pas étonnant que je chante mieux que nul autre chanteur, car mon cœur m'entraîne davantage vers l'amour et je me soumets mieux à son autorité.])