Michel Sardou

Chanteur français (Paris 1947).

Descendant d’une dynastie de comédiens, Michel Sardou fait de la figuration dans plusieurs films avant de se produire dans les cabarets parisiens. Dès le milieu des années 1960, il s’inscrit à contre-courant de l’intellectualisme de gauche qui prétend dominer la chanson française et devient le porte-parole adulé de la majorité silencieuse avec des titres qui sont à mi-chemin de la provocation – souvent suivie d’effet ! – et de la profession de foi : le Madras (1965), les Ricains (1967), J’habite en France (1970), les Bals populaires (1970), Et mourir de plaisir (1970), le Rire du sergent (1971), les Villes de solitude (1973), le France (1975), pathétique prosopopée en l’honneur du paquebot abandonné, la Java de Broadway (1977). Il reste que Il pleut sur ma vie (1965), la Maladie d’amour (1973), Une fille aux yeux clairs (1974) ou les Lacs du Connemara (1981) sont des chefs-d’œuvre de mélodie.

Également amoureux de la comédie, Michel Sardou a fait une carrière remarquée surtout au théâtre (Comédie privée, l’Homme en question, Secret de famille…).