Graham Hill

Coureur automobile britannique (Hampstead 1929-Arkley 1975).

Venu assez tard au sport automobile (à 23 ans, il n'avait encore son permis de conduire), il s'illustra d'abord en aviron et fut le chef de nage du London Rowing Club (de là viennent les huit bandes blanches que l'on pouvait voir immuablement sur son casque). Il débuta en 1955 chez Lotus, mais fut assez éclectique dans le choix des marques qu'il pilota : en 1960, il entra chez BRM et, après une année de mise au point, réussit en 1962 à conquérir son premier titre de champion du monde. En 1964, il était en tête du championnat au départ du dernier Grand Prix de la saison, au Mexique, mais un accident le priva du titre. Ensuite, → Jim Clark le relégua un peu au second plan et il eut aussi comme rival → Jack Brabham. Mais, en 1966, Graham Hill gagna les 500 miles d'Indianapolis. L'année suivante, il revint chez Lotus et, en 1968, après la mort de Clark, il réussit à conquérir son second titre mondial à trente-neuf ans. Au total, il a remporté 14 des 176 Grands Prix qu'il a disputés.

Sa victoire aux Vingt-Quatre Heures du Mans en 1972, avec Henri Pescarolo, fait de lui le seul pilote automobile à avoir enlevé à la fois le championnat du monde des conducteurs de formule 1, les 500 miles d'Indianapolis et les Vingt-Quatre Heures du Mans, soit la triple couronne.

Ses premières courses en tant que pilote l'amenèrent à affronter un → Juan-Manuel Fangio en fin de carrière, et ses dernières coïncidèrent avec les débuts de → Niki Lauda. Alors qu'il venait de mettre un terme à sa carrière et d'entamer une reconversion en tant que responsable de l'écurie Lola-Hill, il s'écrasa en 1975 aux commandes de son avion sur un petit aérodrome. Il est le père du coureur automobile Damon Hill. (→ compétition automobile.)