Amable, abbé de Bourzeys
Érudit français, abbé de Saint-Martin-de-Cores, près d'Autun (près de Volvic 1606-Paris 1672).
À dix-sept ans, il accompagna à Rome son parent, le père Arnoux, confesseur de Louis XIII ; considéré à comme un génie extraordinairement précoce, il y apprit plusieurs langues orientales, écrivit des poésies de circonstance en grec et en latin (Augurium epithalamium in nuptiis D.D. Thadaei Barberini et Annae Columnae, 1629), et traduisit en vers grecs un poème latin du pape Urbain VIII.
À Paris, il prêcha avec succès et ses Sermons furent publiés en 1672 ; il fut également un théologien éminent, et a laissé une Lettre au prince palatin Édouard, qui est un traité de religion pour la conversion des protestants et des incrédules.
Admis par Richelieu parmi les premiers membres de l'Académie française, où il entra avant le 13 mars 1634, il collabora au plan du Dictionnaire, et à l'examen du Cid. Colbert le plaça également à la tête de l'Académie des Inscriptions.