verdaccio

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Ce terme désigne à l'origine un mélange de terre de Sienne brûlée, d'ocre, de noir de charbon, de craie et de terre d'ombre verdâtre, utilisé par les fresquistes et les peintres de tempera. Par extension, il désigne aussi le dessin définitif exécuté en grisaille ou en camaïeu qui détermine ombres et contours avant que le peintre ne pose les couleurs. Dans son Libro dell' Arte (Livre de l'art), Cennino Cennini recommande cette technique, précisant que ce mot était en usage chez les peintres florentins, tandis que les Siennois employaient celui de bazzéo.