desco da parto

(plateau d'accouchée)

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

C'est le nom que l'on donnait à Florence, entre le xive et le xve s., à un plateau polygonal ou rond, souvent peint sur les deux faces, que l'on offrait aux femmes en couches. Les sujets étaient puisés dans la mythologie ou dans l'histoire sacrée. Ce sont surtout des artisans ou des artistes de second plan, liés encore au Gothique tardif et à peine touchés par les nouveautés de la Renaissance (le Maître du Jugement de Pâris du Bargello), qui se consacrèrent à ce genre de travail, mais même des grands artistes ne dédaignèrent pas d'accepter de telles commandes comme le célèbre desco da parto de Masaccio la Naissance de saint Jean-Baptiste (musées de Berlin), dans le décor d'une riche maison florentine.