Séraphine Louis, dite Séraphine ou Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Peintre français (Arsy 1864  –Clermont, Oise, 1942).

Fille d'un horloger et d'une domestique de ferme, elle fut bergère avant de se rendre à Clermont pour y devenir femme de ménage. On ignore comment elle apprit à peindre. Les tableaux de Séraphine, d'assez grand format, caractérisés par la richesse d'une pâte translucide, homogène, mélangée de laque, semblable à de l'émail, ainsi que par un éclatant coloris, sont des compositions florales, tout à la fois réalistes et imaginaires : corolles métamorphosées en coquillages, feuillages parsemés d'yeux humains ou d'animaux. Profondément dévote, l'artiste considérait ses œuvres comme des offrandes à la Sainte Vierge. Ce fut l'écrivain d'art Wilhelm Uhde qui, en 1912, découvrit Séraphine. Celle-ci est principalement représentée au M. N. A. M. de Paris, au musée de Senlis et au M. O. M. A. de New York. Elle a fini ses jours à l'hôpital psychiatrique où elle avait été admise en 1934.